L'étiquetage des produits alimentaires : OGM
écrit le: 20 février 2012 par admin
Produire un OGM c’est « couper » un gène d’une espèce rente et le « coller » au gène de l’organisme récepteur. Issus de la recherche sur les manipulations in vitro (génie génétique), les organismes génétiquement modifies (ogm) sont nés avec Paul Berg (prix Nobel de chimie en 1980) qui, suite a la découverte de l’enzyme de restriction qui coupe l’adn, recombina l’identité génétique d’un organisme vivant.
Relative à la dissémination volontaire d’organismes génétiquement modifies dans l’environnement, la directive européenne, reconnait comme ogm tout organisme dont le matériel génétique a été modifie d’une manière qui ne s’effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle.
Les ogm sont transformes intentionnellement dans le but d’améliorer les propriétés ou caractéristiques du produit initial. Les OGM végétaux, par exemple, sont stériles afin d’éviter toute multiplication non contrôlée, officiellement pour des questions de sécurité (cela rend également nécessaire 1’acquisition de nouvelles graines après chaque récolte). Ils sont aussi plus résistants aux insectes et aux champignons, de façon a accroitre la production agricole ainsi que leur durée de conservation.
L’homme peut désormais réaliser des plastiques biodegradables a partir de champs de colza, améliorer la qualité nutritionnelle des aliments, produire des médicaments, telle que l’insuline (déjà autorisée en Europe) ou encore créer des vaccins à ingérer sous la forme de bananes transformées (en cours d’expérimentation).
Pour les uns, les OGM représente une avancée scientifique majeure du xxie siècle, pour les autres, un fléau environnemental, dénonce par la fameuse interrogation de Greenpeace, fervent opposant a leur dissémination : « Du poisson dans les fraises ? » Désormais, le monde entier a pris conscience du risque irréversible induit par la dissémination des OGM dans notre environnement. La nature, dit-on, n’a pas de frontière… La directive européenne a justement pour objet 1’évaluation des risques et le contrôle d’exploitation et de mise sur le marche des OGM.