Tout le monde peut avoir un beau sourire
À condition de rester raisonnable. Les réhabilitations représentent un choix personnel, qui doit être accompagné d’une profonde motivation.
Dans nos sociétés, on définit un « beau » sourire à travers l’impression que dégage l’individu : le beau sourire ne se réduit pas à la notion de « dents blanches » et bien alignées, il doit y avoir bien autre chose.
Bien sûr, le point de départ est l’équilibre au niveau des dents (leur teinte, leur forme, leur position), des gencives, des lèvres et du visage tout entier : l’emplacement idéal du cadre du sourire a été déterminé depuis longtemps.
Alors que dire de cette « autre chose » qui va apporter le plus à un sourire afin qu’il illumine un visage, qu’il le rende sympathique, dynamique, en bonne santé, etc.
Cette « autre chose » correspond non seulement à un approfondissement de critères esthétiques précis communs à la médecine, à la chirurgie esthétique et à notre spécialité mais aussi à des notions beaucoup plus subjectives qui ont pour nom l’harmonie, le charme, le charisme, etc. Ces derniers critères ont été établis et précisés au cours des siècles, depuis la Grèce antique jusqu’à nos jours, en passant par la Renaissance italienne. Nous le constatons en étudiant les œuvres d’art, que ce soit dans le domaine de la sculpture ou dans celui de la peinture.
L’originalité et la personnalisation d’un visage sont les maîtres mots.
Alors, le beau sourire est-il réservé à une élite politique, jet-set, show business ? Heureusement non : il n’y a pas de profil type.
Quels que soient le niveau social, le sexe (homme et femme), l’âge, tout le monde peut prétendre à un beau sourire : cela n’est pas réservé aux seuls candidats à une campagne électorale ou à des artistes en promotion de disques ou de films.
En revanche, si n’importe quel individu peut espérer avoir un beau sourire, il faut savoir que dans certains cas, la réalisation technique sera plus délicate que dans d’autres.
Mais, raisonnablement, tout le monde peut l’envisager.