Quand il nous manque plusieurs dents, on peut mettre soit un bridge soit un appareil mobile
La première question à se poser est : faut-il se faire remplacer les dents manquantes ? Oui, catégoriquement. Un espace non comblé dans la bouche peut avoir des conséquences sur la mastication, et donc sur la digestion, mais aussi sur l’élocution, sans parler de l’esthétique. Ne pas attendre, voilà le conseil de base, d’autant que l’on dispose aujourd’hui d’une gamme étendue de moyens efficaces et performants pour remédier à tous ces désagréments.
La perte d’une dent peut être consécutive à un traumatisme (choc), à une carie très délabrante ou à une résorption de l’os alvéolaire* la soutenant. Il est actuellement possible de compenser un édentement partiel (même s’il ne reste plus de racine) ou total par des dents artificielles. Trois solutions existent en fonction des situations cliniques :
- la prothèse amovible partielle ou totale (appelée communément dentier) ;
- la prothèse fixe (couronnes, bridge) ;
- la prothèse sur implants.
En fait, le choix entre appareil mobile et bridge dépend essentiellement :
- du nombre et de l’état des dents restantes sur lesquelles on peut prendre appui pour l’une des deux solutions ;
- du résultat esthétique souhaité ;
- de la gêne physique : le bridge, lorsqu’il est possible, est moins gênant que l’appareil partiel, beaucoup plus volumineux (avec le bridge, on retrouve l’anatomie normale des dents) ;
- de la gêne psychologique : avec le dentier, même partiel, on a l’impression de vieillir prématurément ;
- de la facilité d’utilisation : l’entretien d’un appareil mobile ou partiel est très simple ;
- de l’absence de piliers naturels : dans ce cas, on peut souvent réaliser un bridge ou un dentier fixé grâce aux implants.