Les hormones en homéopathie
Les homéopathes emploient aussi les hormones, aux doses infinitésimales qui constituent la base de leur discipline : les dilutions d’extraits d’ovaires, thyroïde, hypophyse, et aussi hypothalamus, font partie de leur arsenal.
Voici mon opinion sur la question : tout d’abord, il faut mettre à part les médecins, dont je suis, qui mélangent dans leurs ordonnances doses homéopathiques et allopathiques; et ils sont nombreux, surtout dans le domaine de l’amaigrissement ou de la médecine générale de ville.
L’homéopathie pure est une chose. L’homéopathie jointe à l’allopathie en est une autre. Je ne suis pas contre la première formule ni contre l’association, à condition que celle-ci s’effectue d’une certaine façon, et qu’elle ne serve pas de camouflage à des traitements plus ou moins dangereux par ce qu’ils contiennent.
Une homéopathie bien conduite peut aider la fonction hépatique, rénale, circulatoire, ce qui permettra d’assumer mieux une hormonothérapie normale, allopathique.
Quant aux hormones aux doses homéopathiques, si elles ne peuvent en aucun cas se substituer au traitement hormonal, que ce soit dans la contraception ou dans le traitement de la ménopause, elles représentent par contre un traitement d’appoint extraordinaire pour rééquilibrer des perturbations hormonales à tous les stades de la vie, depuis les troubles des règles jusqu’à la ménopause.