Le ralentissement psychomoteur
Le ralentissement psychomoteur se traduit par la fatigue, asthénie matinale, l’inertie, l’attitude physique figée.
La réalisation des tâches est ralentie, paraît pénible : les oarents et les professeurs disent à l’enfant qu’il est mou, qu il se laisse aller, qu’il lui faut se secouer ou prendre des vitamines, qu’il manque de « punch ». Il peut s’accompagner d’un ralentissement du débit verbal, d’une réduction du discours, : un chuchotement de la voix voire d’un vrai mutisme.
C’est dans ce contexte que le retentissement scolaire plus important : le sujet éprouve des difficultés de concentration, se plaint de trous de mémoire ; il a du mal à organiser idées, à stimuler son imagination ; il ne peut mener un raisonnement à son terme, ou aux prix d’efforts gigantesques ; sent tout de suite épuisé et il oublie au fur et à mesure ce apprend…
Les mauvaises notes s’accumulent, entraînant les réprimandes des professeurs, les remontrances des parents accentuant le sentiment d’autodévalorisation de l’enfant q sent de plus en plus nul, de moins en moins digne d’intérêt
A l’opposé, certains sujets semblent en proie à une agitation fébrile, sans but, avec une apparence d’instabilité psy motrice accompagnée de colères, de passages à l’acte agressifs contre l’entourage ou contre eux-mêmes : c’est dans moments que le sujet peut s’automutiler ou faire un geste suicidaire.