II y a encore des échecs en implantologie
même si les progrès techniques permettent d’en réduire le nombre. Les risques d’échec en implantologie sont heureusement rares (de 1 à 5 % des cas), mais ils existent :
- L’échec de l’ostéo-intégration consiste en l’interposition d’un tissu fibreux entre l’os et l’implant. Il apparaît le plus souvent à la fin de la phase de cicatrisation, avant la réalisation de la prothèse. Dans ce cas, la dépose de l’implant ne laisse aucune séquelle.
- La mobilité progressive de l’implant est favorisée par le tabagisme, l’alcoolisme, la drogue, des traumatismes dentaires, une mauvaise hygiène, etc.
Selon les cas, le traitement de l’échec partiel ou définitif consistera en la conservation de l’implant ostéo-intégré enfoui dans l’os, en réalisant un traitement approprié,
ou en la dépose de l’implant. Lorsque l’implant est enlevé, la petite cavité où il si; trouvait se comble et l’on retrouve la situation de départ sans séquelle. Si le terrain est favorable, on pourra procéder après l’ablation de l’implant à une intervention parodontale (lambeaux*, régénération tissulaire guidée couplée éventuellement avec une greffe d’os ou de biomatériaux*) afin de préparer le nouveau site pour poser un nouvel implant.