II faut faire deux détartrages par an
Tout dépend si le besoin s’en fait sentir. En effet, selon l’efficacité de l’hygiène du patient et la qualité de la sécrétion salivaire, la quantité et la fréquence d’apparition du tartre sont très variables d’une personne à l’autre. Le rythme des détartrages sera donc fonction de l’état « tartrique » du patient : cela peut aller de un à quatre détartrages par an en moyenne.
Le détartrage pourra être fait soit normalement à l’aide d’une instrumentation adaptée, soit avec des appareils sophistiqués à base d’ultrasons.
Les ultrasons sont des ondes mécaniques inaudibles dont la fréquence des vibrations est supérieure à 20 000 Hz. Parmi leurs propriétés physiques, c’est le phénomène de « cavitation » qui nous intéresse dans le détartrage : par le biais d’impulsions de minibulles de vapeur à partir de la salive et du spray d’eau envoyé, ils provoquent une sollicitation mécanique sur l’environnement et permettent de détacher une particule de tartre. D’autre part, par un phénomène d’agitation, les ultrasons provoquent des effets de désorganisation et de fragmentation qui ont une action bénéfique sur la suppression du tartre.
Très souvent, le détartrage se termine avec l’utilisation de l’aéropolisseur à bicarbonate.
Lorsqu’on effectue un blanchiment dentaire, le détartrage et l’aéropolisseur sont les passages obligés avant de déposer le produit blanchissant.
Le nombre de détartrages sera bien souvent limité si le patient effectue un brossage régulier et efficace.