Une carie ne fait pas toujours mal
Certains germes de la plaque dentaire se nourrissent de notre propre alimentation, notamment du sucre, pour sécréter un acide qui va attaquer l’émail en le déminéralisant : c’est la carie. La douleur dépend non seulement de la profondeur et de la proximité de la carie par rapport au nerf de la dent, mais aussi du seuil de sensibilité du patient, variable d’un individu à l’autre et d’une période de la vie à une autre (stress, âge, etc.). Enfin, elle varie en fonction du stade d’évolution.
Dans un premier temps, l’attaque de l’émail est indolore, d’où l’intérêt d’une visite systématique chez le dentiste deux fois par an. Puis c’est la dentine qui est touchée. Le patient est alors victime de fortes sensibilités au froid, au chaud et au sucre. La carie atteint ensuite la pulpe : cela aboutit à la rage de dent (pulpite) ou à la destruction du tissu pulpaire (nécrose) qui peut évoluer jusqu’à la pointe des racines, voyant ainsi se former un granulome*.
En ce qui concerne les sensibilités dentaires, il faut savoir que dans de nombreux cas, les patients peuvent confondre les douleurs dues à une lésion* carieuse et celles provenant d’une inflammation gingivale, d’une arthrite ou de débris alimentaires irritants. D’où l’intérêt de consulter périodiquement son praticien qui pourra prévenir ces problèmes.