Types de jeux existant : Les jeux de non oxygénation
Dont les dénominations sont multiples : le jeu du foulard, ]eu du cosmos, rêve indien, navette spatiale, ]eu des poumons, jeu de la serviette, nuit merveilleuse, 30 secondes de bonheur, coma indien, rêve bleu, etc. Et dans les pays anglophones : choking game, pass-out game, fainting game, tingling game, something dreaming game, space cow boy, ghost, purple dragon, teen choking…
C’est un jeu de strangulation : 0 l’aide d’une ceinture, d’un foulard ou d’un lien quelconque, « on » se serre le cou jsqu’à la perte de connaissance. La strangulation est effectuée-par soi-même (autostrangulation) ou par un copain de jeu.
L’évanotssement peut être obtenu aussi par pression bila- -érale sur les artères carotides à l’aide des potes. Parfois, le eune respire volontairement à un rythme précipité avant la strangulation pour faciliter l’évanouissement, (jeu du record).
C’est cette technique qui prédomine dans d’autres variantes : jeu de sternum, ]eu de la tomate où la perte de connaissance est provoquée par l’hyperventilation et l’appui intense sur sternum jusqu’au blocage de la respiration.
Le jeu de la grenouille consiste ? obtenir le même phénomène en s’accroupissant et en hyper ventilant jusqu’à la pe de connaissance.
Les jeux sont « appris » à l’école, au collège, en colonie de vacances, c’est-à-dire en groupe, les plus âgés initiant plus jeunes.
Le terrain de jeu est souvent situé dans les sanitaires, pc être tranquilles, sans surveillant, et pour que les copains pu sent réanimer l’enfant « étranglé » avec de l’eau sur le visage .
Le jeu est surtout pratiqué par des garçons, mais des fil peuvent aussi y jouer. Généralement, étranglées et étrange sont les mêmes enfants qui jouent à tour de rôle.
En théorie ne jouent à ces jeux que les volontaires, or on sait que certains enfants sont contraints de jouer.
Le jeu est parfois appelé en anglais « suffocation roulette et ce jeu a en effet les deux aspects de « la roulette russe ». ( jeu semble apparaitre au XIXe siècle, exposant ses joueurs à danger de mort. Mais les interprétations divergent selon les historiens, et les deux versions ont une correspondance avec jeu du foulard. Une version en fait un jeu dans lequel les geôliers contraignent les prisonniers à jouer l’en place à un jeu où l’en place un revolver chargé d’une seule balle sur la tempe et ce) utilisation est reprise par les geôliers Vietnamiens auprès d prisonniers américains (une démonstration en est faite dans le film Deep Hunter). Une autre version affirme, qu’à l’inverse, ce sont les officiers russes qui jouent à ce jeu pour impressionn leurs geôliers. Ainsi, une hypothèse met en avant l’agression l’humiliation comme lorsque l’enfant est contraint par le groupe alors que la deuxième valorise le courage des officiers, comme l’enfant qui montre son courage aux autres, parfois après un défi « t’es pas cap ! ».
Ces techniques créent une anoxie, c’est-à-dire la privation d’oxygène dans le cerveau, et donc la syncope (perte de connaissance). Dans les minutes qui précèdent la perte de connaissance, le sujet ressent différentes sensations : vertige, impression « de planer », vision floue, hallucinations visuelles ou auditives. Les enfants les plus âgés éprouvent également des sensations de plaisir d’ordre sexuel, mais dont ils n’aiment pas parler. Si l’anoxie se prolonge, le sujet tombe dans le coma en quelques secondes. Au-delà de 3 à 5 minutes, les lésions cérébrales sont irréversibles conduisant à la mort cérébrale.
Les conséquences médicales de ces épisodes d’anoxie sont variables selon la durée, l’intensité, la répétition : maux de tête, mouvements anormaux, somnolence, ralentissement intellectuel, perte de mémoire, hémorragies oculaires, crise épileptique. Au maximum, l’enfant tombe dans le coma ; celui- ci peut être de profondeur variable, laisser des séquelles neurologiques plus ou moins graves, voire ne pas être réversible et conduire rapidement à la mort.
Les décès sont le plus souvent le fait de jeux solitaires, sans témoin, et sans secours, clans le secret de la chambre à coucher, mais des décès en groupe et sous la contrainte existent.
Certains joueurs sont occasionnels : ils jouent sous la contrainte, ou selon leur propre demande par curiosité, pour voir », pour faire comme les autres.
Les joueurs réguliers sont des enfants amateurs des sensations procurées par le jeu. Friands de ces sensations, ils se mettent à jouer en solitaire à domicile, et peuvent petit à petit devenir dépendants (ils ne peuvent plus s’en passer).
Enfin certains sujets jouent de plus en plus, plusieurs fois par semaine, voire plusieurs fois par jour ; ils sont « accros comme dans une toxicomanie ; le risque de décès est important.
La limite entre jeux intentionnels et jeux contraints est loin d’être évidente. Les témoignages d’enfants sont difficiles à obtenir.
Certains enfants n’ont pas le choix et prétendent être volontaires pour jouer, afin de ne pas perdre la face devant les autres, de ne pas être traités de mauviettes alors qu’ils se sentent très mal dans la peau d’un agresseur et qu’ils sont malheureux de frapper. Tous nient la pratique des jeux.