L’enfant fatigué
Pourquoi, comment l’enfant se fatigue-t-il ?
Tous les enfants peuvent être fatigués, cependant on distingue plusieurs types d’enfants apparemment plus sensibles à la fatigue :
- les petits blonds aux yeux bleus, un peu enrobés, qui développent une fatigabilité progressive.
- les petits bruns, secs, aux yeux noirs, qui développent une fatigue brutale faisant suite à une période d’hyperactivité.
- les enfants de type spasmophile, à caractère difficile, présentent des coups de fatigue imprévisibles.
- enfin, les enfants lymphatiques avec hypertrophie des amygdales, des végétations et des ganglions du cou, qui sont des fatigués chroniques.
Quelle est la conduite à tenir devant une fatigue de l’enfant ?
Mot d’ordre : sécuriser et éduquer.
L’organisme de l’enfant, qui grandit et se modifie, est particulièrement réceptif à la fatigue. Le rôle des parents est d’aider leur progéniture à canaliser son énergie et à passer ce « mauvais cap ». Ce rôle passe par une éducation et une explication du phénomène de la fatigue et de la nécessité qu’il y a à se reposer quand on est fatigué.
En ce qui concerne la fatigue physique, il faudra particulièrement veiller aux biorythmes de l’enfant, tant sur le plan des transports que sur le plan du repos (sommeil, sieste, etc.), surveiller l’alimentation aussi bien à la maison qu’à la cantine : elle doit être variée, équilibrée, naturelle, comporter suffisamment de protéines, de calcium et de fer pour sa croissance. Il faudra aussi assurer un minimum d’activité physique et de sorties en plein air par tous les temps.
Concernant la fatigue psychologique, il faut sécuriser l’enfant, lui parler, le consoler, le diriger ; éviter les changements trop fréquents d’entourage, sinon on provoque, même s’il est très jeune, une période de stress, elle-même génératrice de fatigue. Enfin, il faut veiller à l’alternance harmonieuse des périodes d’activités intellectuelles (école) et d’activités physiques ; pas de « bachotage » précoce.
Il ne faut surtout pas réagir à la fatigue de l’enfant avec des médicaments, ou, à la rigueur en dernier ressort, on pourra recourir aux médecines alternatives traitant préférentiellement la cause ou le mécanisme de cette fatigue.