Avant de poser un implant, il y a plusieurs examens à pratiquer
Comme pour toute intervention chirurgicale de pointe, un bilan général complet doit être réalisé. Outre une évaluation de l’état général (absence de certaines pathologies qui sont de véritables contre-indications), un examen approfondi de la bouche du patient doit être réalisé : celui-ci sera effectué par un examen clinique de l’édentation, des gencives, des dents restantes et de l’occlusion*. Une étude sur les modèles en plâtre fabriqués à partir des empreintes de la bouche du patient permettra de corriger entre autres le type d’édentation et de réaliser une maquette des futures dents du patient.
L’examen radiographique (radio panoramique, scanner) permettra d’obtenir des renseignements sur les volumes, la qualité de l’os, les obstacles anatomiques, etc.
Tout ceci s’appelle le bilan préimplantaire.
Ce n’est qu’une fois ce bilan effectué que l’on peut proposer une ou plusieurs solutions thérapeutiques implantaires aux patients. Vous avez souvent un choix étendue
- Vous souhaitez remplacer les dents qui vous manquent de façon très simplifiée : dans ce cas, pourquoi ne pas limiter le nombre d’implants et trouver une solution mixte avec implant et appareil mobile ?
- Vous pouvez « supporter » un appareil mobile et seule l’instabilité importante de celui-ci vous gêne : au lieu d’effectuer un bridge complet, on peut stabiliser la prothèse. Ceci va limiter le nombre d’implants et donc l’importance de l’intervention.
- Vous ne supportez plus du tout votre appareil et ne voulez que du fixe : dans ce cas, on doit poser le nombre d’implants nécessaires pour remplacer les dents manquantes.
- Vous avez un volume osseux résiduel extrêmement limité et ne voulez surtout pas vous embêter avec des interventions plus complexes utilisant entre autres des greffes osseuses ; un appareil ne vous gêne pas. Pourquoi proposer des implants ? Répondons simplement à votre demande par la solution la plus simple possible.
- À l’opposé, vous avez un volume osseux toujours très limité mais ne supportez pas l’idée d’appareil : vous vous verrez proposer des solutions beaucoup plus sophistiquées et nécessitant des interventions plus importantes.
Enfin, n’oublions pas que l’analyse de la motivation du patient et de ses « habitudes » (alimentation, hygiène, tabac, alcool, drogue, prise de médicaments, stress, dépression, goût du risque, etc.) intervient dans la décision thérapeutique finale.
Le bilan est donc capital car le traitement implantaire est toujours personnalisé. Ce n’est qu’à la suite de ce bilan et d’un devis précis qu’une discussion et une prise de décision objective pourront avoir lieu.
n fonction des obstacles et des possibilités. À ce stade de la discussion avec le patient interviennent un certain nombre de paramètres qui n’ont rien à voir avec le médical. Voici quelques exemples à titre indicatif :
- Vous souhaitez remplacer les dents qui vous manquent de façon très simplifiée : dans ce cas, pourquoi ne pas limiter le nombre d’implants et trouver une solution mixte avec implant et appareil mobile ?
- Vous pouvez « supporter » un appareil mobile et seule l’instabilité importante de celui-ci vous gêne : au lieu d’effectuer un bridge complet, on peut stabiliser la prothèse. Ceci va limiter le nombre d’implants et donc l’importance de l’intervention.
- Vous ne supportez plus du tout votre appareil et ne voulez que du fixe : dans ce cas, on doit poser le nombre d’implants nécessaires pour remplacer les dents manquantes.
- Vous avez un volume osseux résiduel extrêmement limité et ne voulez surtout pas vous embêter avec des interventions plus complexes utilisant entre autres des greffes osseuses ; un appareil ne vous gêne pas. Pourquoi proposer des implants ? Répondons simplement à votre demande par la solution la plus simple possible.
- À l’opposé, vous avez un volume osseux toujours très limité mais ne supportez pas l’idée d’appareil : vous vous verrez proposer des solutions beaucoup plus sophistiquées et nécessitant des interventions plus importantes.
Enfin, n’oublions pas que l’analyse de la motivation du patient et de ses « habitudes » (alimentation, hygiène, tabac, alcool, drogue, prise de médicaments, stress, dépression, goût du risque, etc.) intervient dans la décision thérapeutique finale.
Le bilan est donc capital car le traitement implantaire est toujours personnalisé. Ce n’est qu’à la suite de ce bilan et d’un devis précis qu’une discussion et une prise de décision objective pourront avoir lieu.