Troubles du sommeil
Grégory ne va plus à l’école car il arrive toujours trop tard : ses retards s’accumulent et il perdu le rythme. Il se couche vers 2h du matin, parfois plus tard…
Il« émerge « au mieux vers 11 h, plus souvent vers midi ou 13 h.
Toute la vie de Grégory est décalée mais il n’est pas désocialisé. Il va retrouver ses copains à la sortie du collège, il participe aux soirées, fêtes et anniversaires.
Il n’est jamais debout à 8 heures et pour lui la fréquentation de l’école est donc impossible.
Grégory présente ce que l’on appelle un syndrome de retard de phase.
Le début de ce trouble se situe en effet à l’adolescence. Les supports physiopathologiques sont complexes, mais il est évident que de nombreux facteurs environnementaux interviennent : goût des adolescents pour tés soirées prolongées, pour les grasses matinées, difficultés à assumer la scolarité et les pressions parentales, voire utilisation de substances psychoactives et surtout d’alcool qui prolongent le sommeil et diminuent généralement la motivation pour la scolarité.
D’autres troubles du sommeil peuvent aussi être en cause.
Certains troubles font partie intégrante d’un trouble dépressif ou d’un trouble anxieux et c’est ce trouble qu’il faut repérer et traiter.
Mais parfois le trouble est strictement un trouble de la vigilance.
La narcolepsie est ainsi une somnolence diurne, due à des accès irrépressibles de sommeil survenant plusieurs fois par jour et parfois dans des situations particulières comme l’école. Cela s accompagne de troubles de l’attention et des difficultés pour être au diapason de l’entourage ; une cataplexie peut accompagner la narcolepsie et ces chutes de tonus singularisent l’adolescent qui ne veut plus s’exposer aux regards des autres.