Techniques biologiques du diagnostic prénatal
Culture cellulaire et établissement du caryotype:
Dans les villosités choriales, les cellules du trophoblaste permettent une analyse cytogénétique directe, alors que l’axe villositaire mésenchymateux permettra de faire une culture cellulaire.
La mitose ne représente qu’une fraction du cycle cellulaire et c’est le stade métaphase qui est le plus favorable à l’analyse chromosomique; les mitoses sont bloquées à ce stade en utilisant des poisons mitotiques tel que la colchicine.
Dans le sang fœtal, les cellules sont stimulées au préalable parla PHA (phytohémagglutinine).
Dans le liquide amniotique, l’établissement du caryotype fœtal sera possible vers le 14ème jours de culture cellulaire.
D’autre méthodes sont possibles pour un diagnostic chromosomique: c’est l’utilisation de sondes spécifiques d’un chromosome ou d’une région d’un chromosome: c’est l’exemple du diagnostic du sexe en utilisant une sonde de l’Y ou du diagnostic de la Trisomie 21 en utilisant une sonde du 21 qu’on hybride in situ.
Techniques biochimiques:
Sur le liquide amniotique, on rappelle que l’existence de sang est un mauvais élément pour de tels dosages. Ces techniques sont:
Électrophorèse des cholinestérases pour le diagnostic des anomalies de fermeture du tube neural. (DFTN)
Le liquide amniotique normal, contient de la butiryleholinestérase qui migre en une bande lente, alors que le liquide amniotique dans le cas de DFTN contient la butiryleholinestérase et l’acetylcholinestérase neuronale, qui migre en 2 bandes l’une lente superposée à la première, et l’autre plus rapide.
L’acetylcholinestérase n’est pas fragile et 1 ml de liquide amniotique non congelé envoyé par courrier au laboratoire spécialisé dans un délai de plusieurs jours et toujours valable.
Dosage de foetoprotéine (AFP): l’AFP est d’origine strictement fœtale. Elle est synthétisée par le foie, filtrée par le glomérule immature vers le liquide amniotique.
Elle atteint son maximum vers la 17 SA dans le liquide amniotique puis diminue en fonction de la maturité du rein. Quelque soit la technique utilisée pour le dosage de l’AFP dans le liquide amniotique, 3 difficultés majeures se présentent :
– la nécessité pour chaque laboratoire d’avoir ses propres valeurs normales.
– le risque de contamination par du sang fœtal.
– le caractère non spécifique de l’AFP.
Dosage des enzymes digestives: toute anomalie du transit intestinal normal du fœtus, aura des répercussions sur le profil enzymatique du liquide amniotique. Parmi ces
enzymes, la G.glutamyltranspeptidase, la leucineaminopeptidase, la phosphatase alcaline type intestinale.
Ces activités enzymatiques peuvent être dosées dès la 18 SA.
Elles présentent un intérêt dans le diagnostic de la fibrose kystique et de l’imperforation anale par exemples.
En pratique, 2 ml de liquide amniotique sont suffisants pour être envoyés par courrier au laboratoire spécialisé.
Sur le sang fœtal: c’est essentiellement, le dosage des IgM totales ou spécifiques témoin d’une atteinte fœtale virale ou parasitaire, qui seront faits.
De plus, le dosage de la G.glutamyltranspeptidase peut être l’unique signe de l’existence d’une atteinte hépatique fœtale par la toxoplasmose.
Dosage des enzymes digestives: toute anomalie du transit intestinal normal du fœtus, aura des répercussions sur le profil enzymatique du liquide amniotique. Parmi ces
enzymes, la G.glutamyltranspeptidase, la leucineaminopeptidase, la phosphatase alcaline type intestinale.
Ces activités enzymatiques peuvent être dosées dès la 18 SA.
Elles présentent un intérêt dans le diagnostic de la fibrose kystique et de l’imperforation anale par exemples.
En pratique, 2 ml de liquide amniotique sont suffisants pour être envoyés par courrier au laboratoire spécialisé.
Sur le sang fœtal: c’est essentiellement, le dosage des IgM totales ou spécifiques témoin d’une atteinte fœtale virale ou parasitaire, qui seront faits.
De plus, le dosage de la G.glutamyltranspeptidase peut être l’unique signe de l’existence d’une atteinte hépatique fœtale par la toxoplasmose.
Analyse de l’ADN :
L’obtention de l’ADN est possible à partir des villosités choriales, ou des cellules en culture du liquide amniotique. Les éléments de bases ayant développé ces techniques sont:
– la propriété de complémentarité entre les 2 brins de l’ADN qui peuvent se dissocier et se réassocier sous l’action de la chaleur par exemple.
– l’utilisation des enzymes de restriction et des sondes moléculaires radio marquées.
– RFLP: qui sont la conséquence de mutation au niveau des régions non codantes, donc sans conséquences phénotypiques, affectant le site de restriction d’une enzyme donnée, et transmettant dans une même famille comme un caractère mendéilen.
– Les sondes d’ADN qui peuvent être du c.DNA, du DNA génomique des oligonucléotides de synthèse., ou encore de l’ARNm.
Les techniques d’étude de l’ADN, sont le Dot blot, southen blot, Northen blot, Technique de PCR…