Qu'appelle-t-on pilule du lendemain ?
Il s’agit d’un traitement hormonal d’urgence après un rapport non protégé ou après une déchirure du préservatif, ou bien en cas d’oubli de pilule contraceptive deux jours de suite.
Ces hormones empêchent l’implantation éventuelle d’un œuf dans l’utérus.
Toute femme majeure peut obtenir seule ce traitement à la pharmacie, mais une prescription médicale est nécessaire pour obtenir un remboursement par la Sécurité sociale.
Une jeune mineure peut s’adresser à l’infirmerie de la faculté, de l’école ou du lycée (pour les étudiantes en prépa) : dans ce cas, elle est délivrée gratuitement.
Le traitement doit être débuté le plus tôt possible et au plus tard dans les soixante-douze heures (trois jours) après le rapport non protégé.
Deux types de médicaments sont commercialisés :
- le Tétragynon® est une association de deux hormones, un œstrogène et un progestatif. La boîte contient quatre comprimés : deux comprimés tout de suite, puis deux comprimés douze heures plus tard. Prix : 14 euros ;
- Norlevo® et Vikela® ne comportent qu’une hormone progestative. Deux comprimés seulement dans la boîte : un comprimé tout de suite, un comprimé douze heures plus tard. Prix : 8 euros.
Après la « pilule du lendemain », il est conseillé d’utiliser des préservatifs jusqu’au retour des règles suivantes.
Si une plaquette de pilules contraceptives était en cours, il vaut mieux la continuer jusqu’à la fin.
La réussite de cette méthode est de 75 à 80 %. C’est pourquoi, un test de grossesse est utile si les règles suivantes n’arrivent pas à la date prévue.
Il faut savoir que ces médicaments peuvent provoquer des nausées, des vomissements, parfois des petites hémorragies.
S’il s’agissait de relations occasionnelles, un test de dépistage du sida est utile.
Si les relations deviennent régulières, une contraception classique est plus sûre.