Les hormones avant la ménopause
Quand les analyses décèlent une insuffisance ou un excès d’hormones, on peut penser qu’il suffit de compenser les sécrétions perturbées pour ramener l’équilibre une fois pour toutes. C’est un peu simpliste. L’important n’est pas de compenser une perturbation à chaque fois qu’elle se produit, ce qui entraînerait un traitement à vie, comme on donne à vie de l’insuline pour compenser l’insuffisance sécré- toire du pancréas dans le diabète, mais d’en rechercher la cause.
Celle-ci peut être simplement la paresse des glandes ou leur hyper-activité, et siéger aussi bien au niveau de l’ovaire, de l’hypophyse que du cerveau. Il faut donc remonter à la vraie cause et ne pas donner seulement les médicaments qui compensent les insuffisances ou les excès mais les médicaments qui stimulent les propres sécrétions des organes, à quelque niveau qu’on doive agir, y compris l’écorce cérébrale, afin qu’à l’arrêt du traitement, le déséquilibre ne se réinstalle pas. Si l’on régularise l’humeur, on régularisera bien souvent ce qui se passe au-dessous, le blocage des règles ou autre; tout cela est interdépendant.
On peut savoir, par les dosages et par l’examen clinique, d’où vient le mal. Si plusieurs glandes sont perturbées, cela vient d’en haut; si une seule l’est, cela se passe à son niveau.