Le harcèlement en milieu scolaire est appelé "bullying"
Il peut se définir par des phénomènes d’agressions répétées et systématises sur les autres ; il est pratiqué en individuel ou en groupe.
Ses formes sont variées : violenees physiques, injures, humiliation, intimidation, racket, extorsion d’argent, dépouillement, exclusion.
Les injures à thème raciste et sexiste sont courantes.
Les agressions peuvent se dérober de façon directe ou sous la forme de jeux dont certains élèves détiennent les règles et les imposent à quelques autres.
Selon les études, 8 46 ? % des élèves font !7expérience du bullying durant l’école ; en moyenne, 15% des écoliers et collégiens sont impliqués. Environ 9 % sont victimes, et 7 % ?ont des agresseurs répétés. Certains sont tour à tour victimes et agresseurs, le phénomène existe en Europe, aux USA, en Australie, au Japon…
Dans le bullying s’établit un rapport de force
Typiquement un écolier costaud, agressif, sans empathie pour les victimes et sûr de lui harcèle les élèves timides, manquant d’affirmation. Dans une étude publiée en 2001 portant sur 220? écoliers en Grande-Bretagne, il est observé que la victimisation est souvent liée à des problèmes de santé : les victimes sont de plus petite taille, les garçons sont plus agressés que les filles.
Les agresseurs sont en meilleure santé que les agressés, et es agressés sont vulnérables et sont des enfants à risque psychiatrie. Or, plus les enfants présentent de troubles, plus ils sont exposés à la victimisation, les élèves les plus jeunes sont les proies des élèves plus âgés. Les enfants nouvellement immigrés ou appartenant à une minorité culturelle sont très exposes.
Les agresseur s’affirme, avec des attitudes de prestance et d’intimidation, c’est un « ca’i’d ».
La victime est timide, tranquille, avec peu d’amis, elle manque d’étoffe et de capacités de réponse et •
Le phénomène est plus masculin que féminin : les garçons sont plus souvent agresseurs et plus souvent victimes que les
tilles.
Les filles « agresseurs » sont moins agressives physiquement que les garçons mais le bullying féminin existe : leurs confites de harcèlement sont plus indirectes et plus sournoises : exclusion sociale, manipulation des autres élèves, diffusion de rumeurs infamantes ou blessantes.
Filles comme garçons peuvent être victimes de ce conduites indirectes d’agression, et en particulier l’exclusion l’enfant est volontairement refusé dans tous les jeux, on ne lu adresse pas la parole, on ne l’invite jamais. Éventuellement, or rit et on l’insulte dans son dos…
Les situations d’agressions de filles sont connues, à caractère sexuel les « tournantes » ; mais celles-ci ont plus lieu dan? les sous-sols d’immeubles que dans les écoles. Néanmoins, de nombreuses préadolescentes ou adolescentes, se couvrent largement les bras et les jambes, portent des pantalons pour se rendre en classe, pour ne pas favoriser les insultes sexistes ou les agressions sexuelles.
Le phénomène est gardé secret au sein des écoles, et le? victimes n’en parlent pas aux adultes ou attendent très longtemps et souffrent en silence. En effet, les victimes ont honte, ont peur de parler, et craignent soit que les adultes ne les croient pas, soit qu’ils ne sachent pas les protéger des représailles .
C’est ainsi qu’ils préfèrent ne plus aller à l’école