Le Glaucome:
Un glaucome est une maladie oculaire découlant surtout d’une tension oculaire trop élevée, ou du moins que l’œil ne supporte pas.
La plupart des ophtalmologistes s’accordent à dire qu’il existe égale¬ment une anomalie de la circulation du sang dans le nerf optique et sou¬vent aussi un surmenage, du stress et des tensions psychologiques plus ou moins conscientes et mal gérées, ainsi que certains facteurs héréditaires.
Dans mon expérience, il s’agit souvent d’une pression que le patient « s’impose à lui-même » et il me semble qu’un travail sur les émotions, qui sont comme bloquées, retenues ou enfermées, est nécessaire.
Les types de glaucome sont nombreux, le plus courant et le plus connu étant le glaucome chronique à angle ouvert.
Il ne s’agit bien souvent que d’une hypertonie Oculaire sans retentissement sur le nerf optique et indolore mais que l’on qualifie d’emblée de glauconie, ce qui n’est pas correct.
Ces hypertonies sont à surveiller et à traiter pour éviter quelles n’évoluent en un véritable glauconie quelques années plus tard. il est difficile de juger du risque d’évolution d’une hypertonie oculaire simple vers un glaucome. De ce fait, les personnes ayant des antécédents familiaux ou présentant une tension oculaire supérieure aux limites établies en fonction de l’épaisseur de leur cornée doivent consulter deux fois par an pendant plusieurs années pour être fixées sur ce risque.
Il existe des cas sournois et souvent méconnus de ce que l’on appelle le glaucome sans tension… Il est clair que ce genre de maladies confirme la nécessité absolue de consulter son ophtalmologiste au minimum tous les cinq ans entre 20 et 40 ans et tous les deux ans dès 40 ans. Car « y voir clair » ne signifie pas nécessairement que les yeux sont en bonne santé.
Comment survient un glaucome:
La pression intra-oculaire (ou tension oculaire) évolue en fonction du volume d’humeur aqueuse contenue dans les chambres antérieure et postérieure de l’œil.
La pression se modifie tout au long de la journée et de la nuit, ce qui explique les variations importantes de la valeur mesurée et la difficulté de juger la situation.
C’est au niveau du corps ciliaire que s’effectue la sécrétion de l’humeur aqueuse. Le sang qui arrive à cet endroit en provenance du cœur est filtré et transformé en humeur aqueuse, laquelle se déverse dans la chambre postérieure. Celle-ci circule ensuite devant le cristallin à travers la pupille pour arriver dans la chambre antérieure.
La chambre antérieure est remplie d’humeur aqueuse en permanence. Les flux d’humeur aqueuse sont régularisés par le système nerveux sympathique et parasympathique pour maintenir un niveau de pression intra-oculaire normal.
Cette humeur aqueuse est renouvelée en permanence car elle nourrit les substances transparentes de l’œil (cornée, cristallin, vitré) qui ne présentent pas de vaisseaux sanguins (autrement, ils ne seraient pas transparents). Elle évacue également les déchets éventuels.
Elle sort donc de l’œil en permanence au niveau de l’angle iridocornéen où elle réintègre la circulation veineuse pour aller aux poumons se faire réoxygéner.
La tension, ou pression intra-oculaire, moyenne est de 16 mm de mercure. On la mesure avec un tonomètre. La valeur normale varie d’une personne à l’autre en fonction de l’épaisseur de la cornée, laquelle est mesurée à l’aide d’un pachymètre.
Quand la pression intra-oculaire augmente et que le nerf optique ne résiste pas, la papille — son origine — a tendance à se creuser et à abîmer les fibres du nerf. Ce dernier va donc s’excaver à ce niveau.
Parmi les glaucomes les plus fréquents il existe deux types importants qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre :
Le glaucome aigu à angle fermant et le glaucome chronique à angle ouvert.