L'attachement et les expériences négatives précoces : Facteurs environnementaux
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Les événements de vie
Un événement exceptionnel, comme une catastrophe, une agression violente joue de façon évidente son rôle dans la survenue de certains troubles anxieux. C’est ainsi que nous avons vu le syndrome de stress post-traumatique après agression majeure, racket, etc. Ces stress majeurs peuvent aussi favoriser d’autres troubles anxieux : phobies, anxiété généralisée et dépression.
Il faut aussi considérer les événements négatifs « quotidiens », les stress qui émail lent la vie de tous les enfants. Ces événements de vie concernent la vie en général : déménagement, séparation des parents, maladie ou décès d’un proche conflits familiaux.
Il faut également prendre en compte tous les événements liés à la scolarité, nous y reviendrons.
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Les attitudes parentales
Les parents des enfants anxieux se différencient des autres parents dans la manière de leur apprendre à interpréter et à repondre aux signaux ambigus de menace. Dans ces familles,parents et enfants perçoivent de nombreuses situations comme menaçantes. Confrontés à ces situations, ils adoptent des conduites d’évitement. Les parents sont des modèles pour l’entant qui fait comme eux et toute la famille évite les situations qu’elle juge comme potentiellement dangereuses.
De même, les attitudes angoissées d’hypercontrôle et de surprotection favorisent l’anxiété chez l’enfant. Ces attitudes interfèrent avec les possibilités d’acquisition par l’enfant de capacités d autonomie, de socialisation, d’apprentissage des stratégies de résolution de problèmes. L’enfant devient ainsi incapable de gérer les situations sociales stressantes. Enfin, ces attitudes peuvent générer chez l’enfant un sentiment de doute >ur sa valeur personnelle, une faible estime de soi, et un manque de confiance dans ses capacités de réussite.
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Les stress répétés
Impliquant les parents, les enseignants et tout l’entourage, les stress itératifs par leur répétition et leur accumulation conduisent l’enfant à la résignation apprise (ou impuissance apprise), au désespoir et à la dépression.
Ce modèle est, par exemple, celui de l’enfant qui souffre d’un trouble des apprentissages, et qui malgré son travail acharné, malgré les longues heures passées sur les devoirs ne ecolte que des mauvaises notes. « A quoi bon m’acharner puisque j’ai des zéros, et que je travaille ou non je suis nul ».
Ce peut être aussi l’exemple de l’enfant que les parents soumettent à des exigences répétées et disproportionnées à ses potentialités et à son âge ; l’enfant ne réussit pas comme les parents I exigent. Ceux-ci poursuivent leur harcèlement et l’entrant, de plus en plus incapable d’atteindre les objectifs se resigne, déprime ; éventuellement ne travaille plus du tout « à quoi bon ? ».