La prise en charge globale pour une fatigue
Quelle prise en charge globale adopter pour une fatigue physique ?
Le repos doit être institué aussitôt que les premiers effets de cette fatigue se font sentir : baisse de rendement d’une activité physique, fatigabilité et difficulté à tenir la distance… cela sans attendre l’épuisement physique.
Pour une fatigue de ce type, réactionnelle ou secondaire, deux mots d’ordre : s’isoler des facteurs stressants, et se relaxer.
Le repos peut être institué chez soi par simple adoption de la cure de chaise longue, ou bien dans un environnement plus proche de la nature ou spécialisé dans ce type de problème (cure de thalassothérapie, par exemple).
Les activités physiques douces : quelques marches, balades à vélo… seront accompagnées d’occupations de type jardinage ou bricolage et d’occupations plus intellectuelles isolées pratiquées à deux ou en groupe.
Sommeil, sieste, séances de relaxation et diététique de détoxication compléteront ces mesures.
Côté médecines naturelles, on privilégiera les vitamines A et E contre l’oxydation, la vitamine B12 contre l’anémie et la vitamine C anti-infection. On leur adjoindra de la levure de bière, tonifiante.
Les minéraux seront préférentiellement le calcium et le phosphore pour renforcer les os et le fer pour renforcer la teneur en hémoglobine.
Les oligoéléments seront le manganèse dans les cas d’hyperréactivité au stress, le manganèse-cuivre dans les cas d’infections répétées ; on pourra y adjoindre le soufre comme dépuratif et le sélénium comme antioxydant. Il sera bon aussi d’assurer une complémentation en protéines essentielles.
En homéopathie : traitement de diathèse psorique ou tuberculinique ; remèdes symptomatiques : Arnica, Silicea, Agnus-castus, Avenu sativa, etc.
Enfin, au point de vue plantes : plantes stimulantes : kola, ginseng, etc., et dépuratives.
Quelle est la prise en charge globale pour une fatigue psychologique ?
Le repos doit être institué là aussi avant que les premiers signes d’une fatigue, soit intellectuelle, soit morale, surviennent ; cela sans attendre la panne complète du moteur psychologique. Pour une fatigue constitutionnelle primaire, deux mots d’ordre : se changer les idées et se ressourcer.
Vous aurez intérêt à vous mettre en repos ailleurs que chez vous pour pouvoir vous changer les idées. Ce changement de domiciliation vous donnera aussi l’occasion de pouvoir pratiquer des exercices physiques défatigants.
Il faut savoir que l’immersion en pleine nature, par le camping par exemple, a souvent un effet à la fois calmant et tonifiant très bénéfique.
Pratiquez des occupations qui vous occuperont l’esprit tout en le délassant : lecture, musique, cinéma, théâtre, etc.
Entourez-vous de personnes que vous connaissez bien et qui pourront distraire votre attention.
Des séances de méditation et de purification du cerveau vous aideront à faire un « lavage de cerveau », au bon sens du terme.
Sommeil et diététique compléteront les effets des différents éléments du repos.
Sur le plan des médecines naturelles, on préconise l’apport de vitamines B1 pour le système nerveux, B6 pour l’utilisation du magnésium, D pour l’utilisation du calcium couplée avec celle du magnésium. On y adjoindra des germes de blé riches en vitamine B.
Les minéraux seront essentiellement le magnésium pour son effet neuro-sédatif et antispasmodique et l’iode en cas de fatigue nerveuse.
Les oligoéléments seront le manganèse-cobalt en cas d’anxiété, le cuivre- or-argent en cas de tendance dépressive, le lithium dans les deux cas précédents et le phosphore en cas de fatigue intellectuelle.
On adoptera une complémentation alimentaire en acides gras essentiels.
Au point de vue homéopathique : médicaments de diathèse sycose/lu- téisme ; remèdes symptomatiques : Kalium phosphoricum, Ignatia, Zincum, Nux vomica, etc.
Pour un traitement par les plantes, on utilisera des plantes adaptogènes et antistress : valériane, aubépine, passiflore, etc., et des plantes pour moduler le profil psychologique.