La circoncision
Historique :
La pratique de la circoncision remonte aux premières traces laissées par l’Homme.
Des représentations de cette opération chirurgicale ont été retrouvées sur des dessins rupestres datant du Néolithique, ainsi que sur des hiéroglyphes de tombeaux égyptiens.
La est mentionnée au Ve siècle av. J.-C. par Hérodote, qui l’évoque dans le second livre de ses Histoires et en attribue la paternité aux Égyptiens.
Cette paternité est confirmée par de nombreux vestiges archéologiques, le plus ancien étant une gravure du tombeau d’Ankhmahor (6e dynastie, entre -2300 et -2200), à Saqqarah, qui représente une circoncision pratiquée avec un silex sur un homme debout.
Qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’une intervention sur le pénis consistant à découper et retirer le prépuce, cette peau qui recouvre le gland quand la verge est au repos.
L’intervention est souvent réalisée sous anesthésie locorégionale.
On découpe le prépuce sur toute la circonférence, puis la peau du pénis est suturée tout juste en arrière de la base du gland.
Il n’y a alors plus de fourreau cutané.
L’intervention est considérée comme peu douloureuse chez l’enfant et peut être douloureuse chez l’adulte du fait des érections involontaires pendant la phase de cicatrisation.
Localement, la cicatrisation est obtenue en une huitaine de jours, les fils tombant d’eux-mêmes en 2 à 3 semaines.
Quelles en sont les raisons ?
La circoncision est pratiquée depuis l’antiquité pour des raisons culturelles et religieuses surtout mais il s’est avéré que cette pratique est loin d’être un simple rituel ou une mutilation mais au contraire elle a beaucoup de bienfaits sur notre santé, comme quoi nos ancêtres n’ont pas toujours tord en matière de santé: en voici quelques uns :
La circoncision pour des raisons thérapeutiques :
Le phimosis est représenté par un prépuce serré qui ne peut pas se rétracter.
Il est alors responsable d’adhérences et de risques d’infections que l’on appelle balanite.
Le phimosis se traite chirurgicalement, sous anesthésie générale.
C’est une intervention très simple : le chirurgien pratique une circoncision en coupant le prépuce et veille à ce que la plaie ne saigne pas.
La circoncision pour des raisons d’hygiène :
Dans certains pays comme les Etats-Unis, la circoncision est largement pratiquée mais dans un but purement hygiénique , sans connotation religieuse.
Circoncision et SIDA :
Chez l’homme non circoncis, l’extrémité du pénis et la face interne du prépuce sont des muqueuses : des tissus similaires à l’intérieur de la bouche ou du vagin, très perméables au virus.
Chez l’homme circoncis, la muqueuse du prépuce a été retirée, et la surface du gland se kératinise , autrement dit : elle devient plus épaisse, similaire à la peau – qui est imperméable au virus.
La surface fragile exposée au virus est donc moins grande chez l’homme circoncis que chez l’homme qui a un prépuce.
Si la circoncision se révélait être une protection supplémentaire contre le VIH, ça ne serait vrai que pour les hommes hétérosexuels.
Et de toute manière ça ne dispenserait pas évidemment d’utiliser des préservatifs, et ça ne justifierait pas non plus de circoncire systématiquement les petits garçons à la naissance.
Cette protection supplémentaire, si elle était confirmée, pourrait tout au plus inciter des jeunes adultes à se faire circoncire volontairement, s’ils le désirent.
Circoncision et infection urinaire :
On a rendu compte d’une association entre l’incidence accrue d’infections urinaires et la non-circoncision
Il existe une explication plausible à cette association entre les infections urinaires et la non-circoncision.
L’explication tient compte de la colonisation du prépuce par des bactéries pendant la première enfance et la petite enfance.
Plusieurs bactéries, dont des souches frangées de Proteus mirabilis, des espèces non frangées de Pseudomonas, de Klebsiella et de Serratia et l’Escherichia coli pyélonéphritogénique non frangé, se lient à la muqueuses du prépuce dans les quelques jours suivant la naissance.
On a conclu que la circoncision protégerait les nourrissons de sexe masculin des infections urinaires car elle préviendrait la colonisation bactérienne du prépuce et l’infection ascendante qui en découle.
Circoncision et cancer
Cancer du pénis :
Une récente étude rétrospective auprès de sujets atteints de cancers de pénis nous a révélé une nette prédominance de cette affection chez les personnes non circoncises et confirme la protection de la circoncision vis à vie de ce cancer.
Le cancer du col de l’utérus :
Les types de papillomavirus humains 16 et 18 sont les virus les plus souvent associés au cancer utérin.
On a également démontré que le virus de l’herpès simplex de type 2 est aussi un agent causal.
On signale un risque plus élevé que la moyenne de cancer du col utérin chez les conjointes d’hommes ayant déjà épousé des femmes atteintes d’un tel cancer.
De même, les études épidémiologiques démontrent que le fait d’entreprendre des activités sexuelles très jeune et la multiplicité des partenaires sexuels prédisposent les femmes au cancer du col de l’utérus.
En général, on n’établit aucun lien spécifique de cause à effet entre l’exposition aux partenaires non circoncis et le cancer du col utérin
Conclusion :
En dehors de toute appartenance religieuse, Il est manifestement vrai que la circoncision a beaucoup de bienfaits outre que l’hygiène, en effet elle diminue le risque de transmission de maladies sexuellement transmises, nous protège en quelque sorte de certains cancers, son rôle est plutôt préventif, les risques et les complications sont minimes et les effets psychologiques à types de traumatisme infantile soutenue par quelques auteurs sont plutôt hypothétiques que réel.
Une réponse pour "La circoncision"
Vous manquez cruellement d’objectivité. Votre « article » n’a visiblement pas pour but d’informer sur la circoncision, mais de convaincre. Cela porte un nom, il s’agit de propagande.
Afin de vous aider à contrebalancer votre article, je vous donne un indice : penchez vous sur les études démontrant l’importante perte de sensations (et donc, de plaisir sexuel) qu’engendre la circoncision.
Ensuite, nous en reparlerons