En psychopathologie , on parle de facteurs de risque
Comme dans tous les champs de la psychopathologie de l’enfant, il est impossible de déterminer une cause unique, et il est même habituel de ne pas parler de causes. En effet, il est impossible d’établir un lien direct et « automatique » entre un facteur personnel ou environnemental et un trouble psychopathologique. C’est en cela que la psychopathologie se différencie, par exemple, des maladies infectieuses où l’on peut dire ainsi que la tuberculose a une cause (c’est l’infection par le bacille de Koch), alors que les choses sont plus compliquées dans le domaine psychique.
Pour chaque trouble, on peut mettre en évidence de nombreux facteurs de risque qui créent chez l’enfant une vulnérabilité aux troubles émotionnels. Mais on ne peut dire chez un enfant donné le nombre, le poids respectif de chacun, son expression, car chaque enfant est unique et son histoire personnelle, familiale et transgénérationnelle est unique, l’impact des facteurs de risque sur la survenue ultérieure d’un trouble varie en fonction du moment de survenue ; ils peuvent se cumuler ou non et peuvent s’exprimer ou non en fonction d’autres facteurs, comme ce que l’on appelle les facteurs de résilience. Ce sont des facteurs « de protection » ou de résistance psychologique, permettant au psychisme de métaboliser certains facteurs d’agression .
Au sein des facteurs de risque, on distingue les facte^s de risque individuels et environnementaux.