Tous ne sont pas égaux face à la vieillesse
Les cheveux gris, puis blancs, qui apparaissent normalement à 65 ans environ (car le cuir chevelu voit perdre sa capacité à reproduire les cellules de pigmentation), s’observent dès 30 ans chez certains individus, jamais chez d’autres.
Les rides sont dues au relâchement des fibres de collagène qui donnent son élasticité et sa fermeté à la peau jeune.
Le cartilage s’abîme lui aussi, c’est pourquoi les articulations des personnes âgées sont moins mobiles. On observe chez elles une déshydratation qui entraîne l’arthrose. L’ouïe et la vue baissent également, surtout la vision de près.
C’est la presbytie, qui rend la lecture difficile. La cataracte, qui se caractérise par une diminution de la luminosité, s’opère très bien.
Si le vieillissement des cellules cérébrales participe à la dégradation intellectuelle des plus âgés, c’est aussi la fatigue physique, la baisse du tonus général, la lente désorganisation des processus de la réflexion mentale qui amenuisent la personne dans ses jugements, ses décisions et son discernement.
Ce vieillissement physiologique provoque en somme une diminution de la capacité d’adaptation de l’individu à son milieu. Malgré tout, c’est le plus souvent de maladie et non de vieillesse que l’on décède.
Les principales causes de décès lors de la vieillesse sont les maladies cardio-vasculaires (infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux comme les thromboses, les embolies), les broncho-pneumonies, les différents cancers et enfin les morts violentes (accidents et suicides).
Moins grave, mais gênant : la vieillesse est marquée par les incontinences, les anémies et carences diverses, notamment en vitamines et minéraux.
Les grands vieillards souffrent également d’infirmités et de psychoses. L’isolement n’arrange rien.