Témoignages: La tête
Migraines
Le traitement de la migraine par réflexologie peut être illustré par de très nombreux exemples de réussite. Il semble, en effet, que les maux de tête et les migraines soient tout particulièrement soulagés par la réflexologie. Ce résultat provient probablement de l’effet relaxant du traitement.
Une femme de 46 ans souffrait de migraines depuis une quinzaine d’années. A l’origine, ces migraines survenaient une dizaine de jours avant les règles, mais leur fréquence augmenta ensuite progressivement. En général, la douleur affectait le côté gauche de la tête et s’accompagnait de nausées. Le médecin avait indiqué à sa patiente qu’elle présentait un déséquilibre hormonal persistant, depuis la naissance de son deuxième enfant. Le sujet souffrait également de troubles des sinus. À la première séance de réflexologie, ses pieds étaient assez contractés et de nombreuses zones-réflexes étaient sensibles : c’était notamment le cas des réflexes de l’hypophyse, du cou, des sinus, îles yeux, des épaules, du bas de la colonne vertébrale, de la thyroïde, du foie, de la vessie, des reins, des glandes surrénales, iles ovaires, de l’utérus et du plexus solaire. Au fil des séances, les zones-réflexes devinrent moins sensibles ; toutefois, les zones correspondant à la tête, au cou, aux sinus, aux yeux et au plexus solaire présentaient toujours une certaine sensibilité. La patiente constata que la fréquence de ses migraines diminuait et, au bout de huit séances, celles-ci ne se manifestaient plus que lors qu’elle était soumise à un stress particulièrement puissant. Elles étaient aussi moins violentes et se dissipaient plus rapidement. Le sujet, qui travaillait à mi-temps, avait une vie aussi très occupée par les sollicitations de sa propre famille et de parents âgés ; on lui recommanda donc de continuer le traitement à intervalles de six semaines, pour améliorer l’équilibre de son corps. Ce programme réflexologique s’avéra très efficace. Les migraines ne se manifestèrent plus que lorsque cette femme malmenait trop son organisme en lui en demandant trop : elles constituaient en quelque sorte un signal indiquant qu’il fallait ralentir le rythme. En règle générale, la patiente était moins contractée et plus en forme ; elle avait également plus conscience des moments où elle devenait crispée. Elle était donc en mesure de reconnaître les avertissements émis par son organisme et de faire en sorte que les migraines ne se déclenchent pas.
Une femme de 36 ans était sujette à des migraines depuis vingt ans. À une époque, celles-ci se manifestaient une fois par semaine, mais elles ne se déclenchaient plus régulièrement lors qu’elle envisagea un traitement réflexologique. Les crises les plus violentes pouvaient durer quatre jours. Plusieurs aliments avaient été supprimés, au cas où ils auraient favorisé les migraines. Lors de la première séance, les pieds n’étaient pas particulièrement sensibles ; il fut constaté une légère réaction dans les zones-réflexes de l’hypophyse, de la tête, des yeux, de la colonne vertébrale, des reins, des glandes surrénales, des hanches et des genoux. Au cours de la semaine qui suivit le traitement, le sujet eut une indigestion et présenta les symptômes d’un rhume ; ces deux manifestations représentaient peut-être les signes d’une crise occasionnée par l’amélioration due au traitement. À la séance suivante, une semaine plus tard, il fut décelé une sensibilité sur un plus grand nombre de zones- réflexes, puisqu’elle affectait également celles du foie, de la vésicule biliaire et des voies digestives. Au bout de huit séances, le sujet ne souffrait plus de migraines ; en de rares occasions, elle avait eu l’impression qu’allait se déclencher une crise, mais celle-ci ne survenait pas. Certaines zones-réflexes des pieds étaient toujours sensibles, mais, d’une manière générale, l’organisme était plus équilibré.
Une dame de 70 ans avait été victime, quatre ans plus tôt, d’une attaque qui avait provoqué une hémiplégie (paralysie d’un côté). Elle portait une gouttière sur la jambe gauche et ne pouvait plus écarter le bras gauche du corps. De nombreuses zones-réflexes s’avérèrent sensibles : celles de l’hypophyse, de la tête, de la face, de la colonne vertébrale, des oreilles, de l’estomac, du côlon, de la rate, des reins, des glandes surrénales, du nerf sciatique. Quand ces zones furent massées sur le pied gauche, qui était paralysé, on constata que le sujet réagissait par une secousse. A la deuxième séance, d’autres zones-réflexes s’avérèrent sensibles : celles de l’épaule, du bras et du cou. Au fil du traitement, la jambe retrouva un certain niveau de sensibilité. Au bout de quinze séances, la patiente était capable d’éloigner légèrement le bras gauche du corps, sans aide extérieure. Le traitement se poursuivit pendant un certain temps, et le sujet fut en mesure de marcher un peu mieux ; parallèlement, le bras acquit nettement plus d’autonomie.