Spfitre, ORL : Nez, gorge, oreilles, bronches
Quel que soit le problème rencontré, qu’il s’agisse d’un rhume, d’une grippe, d’une angine, de fièvre, d’une bronchite, je préconise toujours le même mélange d’huiles essentielles à utiliser en inhalations sèches (c’est-à-dire quelques gouttes à respirer sur un mouchoir plusieurs fois par jour) ou à mettre dans un diffuseur.
Formule
- HE eucalyptus
- HE cajeput
- HE niaouli
- aa qsp 15 ml
Composition
HE eucalyptus :
Elle est fournie par un arbre originaire principalement d’Australie, Y eucalyptus globulus encore appelé gommier bleu, dont on distille les feuilles. Il fait partie de la famille des Myrtacées.
Son huile essentielle renferme principalement une cétone (1,8 cinéole) plus connue sous le nom d’eucalyptol, ainsi que des terpènes (pinène) et du camphène.
Son arôme vif et perçant dégage rapidement les sinus.
Depuis toujours les aborigènes australiens écrasent les feuilles d’eucalyptus et les appliquent sur la peau en cas de blessures, pour combattre les infections et soulager les douleurs musculaires.
De nos jours, il entre dans la composition de nombreux produits pharmaceu-tiques contre le rhume, la grippe ou la toux ainsi qu’en médecine vétérinaire et en dentisterie.
HE cajeput :
Melaleuca leucadendron. Cette huile essentielle est fournie par les feuilles d’un arbre provenant de Malaisie. On l’appelle là-bas « Kaya puti » (bois blanc). Il appartient lui aussi à la famille des Myrtacées.
Son huile essentielle a une odeur camphrée et une saveur brûlante, riche en eugénol, qui lui confère sa propriété antiseptique.
HE niaouli :
Mdaleuca viridiflora. Son huile essentielle est fournie par les feuilles d’un arbre toujours vert, à allure tortueuse originaire de Nouvelle-Calédonie.
Il fait partie de la famille des Myrtacées comme l’eucalyptus et le cajeput. Le genre melaleuca compte environ 180 espèces. La richesse de l’huile essentielle en terpinéol, cinéole et pinène lui donne ce pouvoir désinfectant sur les voies respiratoires.
En Nouvelle-Calédonie, le niaouli est utilisé pour purifier l’eau. La présence de cet arbre expliquerait l’absence de malaria sur cette terre.
C’est pendant le séjour du capitaine Cook en Australie, en 1788, que son nom botanique lui fut attribué.
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