Lysimaque nummulaire monnoyère herbe aux écus
Lysimachia nummularia L.
Quel est son aspect ?
La lysimaque est une plante rampante vivace, d’allmi modeste, dépassant rarement 60 cm de haut. Ses feuilles opposées, dressées sur de petits pétioles sont à peu près rondes et ont un diamètre d’environ 25 mm. Ses fleurs axillaires solitaires sont jaunes, criblées de points noirs. La plante fleurit de juin à août, les fruits sont des capsules abritant de minuscules graines.
D’où vient-elle et où pousse-t-elle ?
Cette espèce, vraisemblablement originaire d’Europe est également très répandue dans le Nouveau Monde. La plante est dense et touffue et recouvre parfaitement de grandes étendues. Elle est également très décorative, plantée dans des récipients suspendus.
Comment la récolter et la conserver ?
L’herbe entière est cueillie au moment de sa floraison et séchée à l’ombre.
Que contient-elle ?
La lysimaque en fleur renferme de la saponine, du tanin et un enzyme (primevérase) qui a la faculté de séparer les composés des glucosides.
La lysimaque en cosmétologie :
Des bains et des infusions de lysimaque (arroser 100 g de lysimaque séchée d’1 1 d’eau bouillante et laisser infuser pendant une demi-heure) sont recommandés en cas d’eczémas tenaces d’origine indéterminée. Cette infusion est également efficace pour purifier les épidermes boutonneux ou marqués d’acné. Le tanin qu’elle renferme resserre les pores dilatés. Additionnée à l’eau de lavage des cheveux, elle combat la séborrhée et les pellicules.
A quoi sert-elle encore ?
La lysimaque est tombée dans l’oubli en médecine comme en phytothérapie. Dans le passé, elle était considérée comme une sorte de panacée, prescrite en cas de diarrhée, mais aussi antispasmodique, cicatrisante, etc. Ses fleurs et ses feuilles servent occasionnellement à la préparation de thés. Certaines espèces voisines servent de condiments (Lysimachia clethroides, L. fortunei, L. obovata), d’autres rafraîchissent l’haleine (Lysimachia foenumgraecum).