Une réponse pour "Les hémorroïdes sont-elles graves ?"

  1. BaudouinLabrique dit :

    Cet article focalise malheureusement et exclusivement sur l’aspect symptomatique, organiciste (ce qui est l’un des solides dogmes de la science médicale) des hémorroïdes et du traitement allopathique teinté de comportementalisme.
    Voici la relation d’un cas vécu, qui n’est évidemment pas transposable (car il appartient à chacun de donner le sens qu’il veut à ses maux) :
    Une patiente vient me trouver (c’est sa demande) pour découvrir la cause psychobiologique d’un problème d’hémorroïdes qui résiste à tout traitement physiologique.
    P : qu’est-ce que c’est ?
    T : je suis sûr que vous le savez au fond de vous-même. Vous allez le (re)trouver.
    T explique en termes simples que si elle a pu créer cette somatisation (trajet psycho > somatique), elle peut donc retrouver son « chemin » somatique > psycho (à l’envers). Elle déclare n’avoir aucune idée de ce qui aurait bien pu produire cela.
    T propose alors de lire la description médicale (dictionnaire Flammarion), physiologique des hémorroïdes.
    T lui demande qu’après en avoir lu la description, de redire alors TOUT HAUT le ou les passages qui l’ont interpellée, qui ont réveillé quelque chose, qui ont produit comme une vibration, un ressenti intérieur etc.
    Après la lecture, P dit qu’elle a flashé sur « mauvais sang » et à peine l’a t-elle prononcé tout haut, qu’une émotion la saisit : elle vient de prendre conscience de ceci : les deux mois précédents la mort de sa soeur jumelle (quelques mois avant) elle se faisait du « mauvais sang » pour elle
    T la laisse en l’encourageant, avec empathie, exprimer toute sa tristesse etc. : elle est en plein processus de deuil…
    Question de P : oui, mais pourquoi du « mauvais sang » à cet endroit-là ?
    T : à quoi sert cet endroit-là ?
    P : à évacuer les déchets
    T : de quels déchets réels s’agit-il donc ?
    P (avec émotions) de tout ce qui est arrivé à ma soeur avant sa mort et pour lequel je me culpabilise.
    Ensuite, (cela serait trop long à expliquer), l’accompagnement thérapeutique a constitué à aider le patient à trouver lui-même SA solution pour pouvoir enfin « évacuer le mauvais sang' » par rapport à ce qui s’était passé chez sa soeur et dont elle ressentait beaucoup de culpabilité
    Une semaine après, sans autre « traitement », les hémorroïdes avaient disparu.
    Focaliser sur l’aspect matériel, organiciste des maladies a déjà pu faire dire à Platon
    « Il est folie de vouloir guérir le corps sans vouloir guérir l’esprit ».

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