Les faux effets secondaires
Risque d’épilepsie
Des études sur les animaux auxquels de très fortes doses de stimulants cérébraux avaient été administrés ont montré que ceux-ci diminuaient le seuil convulsif, augmentant ainsi le risque de convulsion, donc d’épilepsie. Devant ces faits, des avertissements ont toujours été donnés de ne pas prescrire ces médicaments à des épileptiques et de surveiller l’apparition d’épilepsie chez les enfants qui ne le sont pas. Mais des études faites auprès de centaines d’enfants en ayant pris pendant plusieurs années ont montré que le risque d’épilepsie chez ceux qui prenaient ces médicaments n’était pas plus grand que chez ceux qui n’en prenaient pas.
Effet sédatif
Il arrive que le niveau d’activité diminue tellement avec les médicaments que les enseignants ont l’impression que l’enfant est sous l’effet d’un sédatif. Or, je le répète, il s’agit de stimulants du cerveau, et, par définition, ils ne calment jamais les enfants. Ce calme que l’on reconnaît chez l’enfant sous stimulant est l’attitude normale d’un enfant concentré sur son travail, parce qu’il a choisi de s’y concentrer.