Les différentes progressions de l'asthme
En plus des différences géographiques et saisonnières entre les pollens, la réaction allergique est très variable dans sa durée et son intensité. De plus, la crise peut ne pas cesser complètement car ce qui la provoque ne disparaît pas toujours. Comme ce facteur déclenchant persiste, les crises d’asthme s’enchaînent sur un rythme parfois inquiétant .
L’attaque d’asthme
Cette expression désigne la période pendant laquelle le patient va vivre plusieurs crises d’asthme, rapprochées mais encore séparées. La première crise ne cédé pas parfaitement, et le patient ne respire pas encore normalement lorsque la crise suivante s’engage. La situation est grave, car le patient n’a pas parfaitement récupéré de la première crise. Il faut impérativement et rapidement interrompre cet enchaînement.
L’état de mal asthmatique
Lorsque la crise d’asthme ne cède pas rapidement et qu’elle est en fait la première étape de I’ attaque d’asthme, les choses peuvent toujours mal évoluer. En effet, le patient est gêne pour respirer. Pour lutter contre cette gêne, il utilise tous les muscles qui peuvent I’ aider a respirer. Si la crise persiste et s’intensifie, ce type de respiration est très vite épuisant, car il utilise les muscles qui ne sont pas habitues a cet effort. Ainsi, le patient se fatigue. après un certain temps de lutte, si la crise persiste, la fatigue est telle que le patient ne peut plus lutter. Les sifflements diminuent, ce qui traduit I’ incapacité du patient a pouvoir respirer par lui-même. La situation est alors gravissime, car la respiration du patient peut s’arrêter d’un moment a I’ autre, par épuisement. II faut pouvoir être la pour le faire respirer, grâce a une machine. Des que la respiration s’arrête, les choses s’ accélèrent, car I’ arrêt du cœur n’est pas loin. C’est I’ état de mal asthmatique, qui peut a tout moment se compliquer par un arrêt respiratoire et/ou cardiaque.
Il vaut mieux ne pas en arriver la. II est alors logique de chercher a enrayer cela très rapidement afin de prévenir cette évolution, des que la crise ne cède pas.
L’asthme grave
L’asthme grave nécessite un traitement par cortisone, d’une quantité totale de plus de trois grammes par an, par voie orale ou injectable. C’est- a-dire que les crises sont suffisamment intenses et/ou nombreuses et/ou rapproches pour entraîner un traitement par cortisone orale ou injectable. Cette définition peut paraître arbitraire, pour les trois grammes de cortisone, mais elle traduit la nécessite du traitement énergique adapte a ces crises.
En fait, ce traitement par cortisone orale sous-entend une maladie différent • Elle a contrôler par des médicaments inhales. En cas de période de ilosequilibre de l ‘asthme, une prise quotidienne peut être de 50 mg. Trois grammes signifient donc soixante jours, ce qui, dans l’ année, équivaut a deux mois, soit sept a huit crises sérieuses dans l‘année. Ce chiffre montre bien que cet asthme demande un traitement renforce, ce qui légitime le terme d’asthme grave.
L’ asthme nocturne
La définition de l‘asthme nocturne repose sur l‘interrogatoire. Les patients décrivent avoir vécu la nuit une toux, des sifflements, et surtout, ,au matin, une sensation d’oppression de la poitrine et/ou une gêne respiratoire.
En retenant cette définition, on peut estimer que environ 30 a 50 % des patients vivent ce genre de situation. Cette expression nocturne est associée aux périodes pendant lesquelles l‘asthme de nos patients n’est pas parfaitement équilibre. Des médecins argentins ont recherche la raison de l ‘arrêt respiratoire de leurs dix patients asthmatiques en ayant vécu un. La conclusion de cette étude est que ces patients avaient un asthme nocturne, et qu’ils étaient insuffisamment traites.
Il faut pouvoir quantifier précisément ce que le patient ressent, en raison de cette relation « asthme nocturne/asthme déséquilibre». Une évaluation objective est nécessaire, parce que tout le monde veut s’adapter a sa gêne et qu’il faut pouvoir juger de l‘efficacité du traitement. C’est pour cela que l‘école montpellieraine propose l‘enregistrement des bruits de la respiration des patients asthmatiques la nuit en complément de la mesure du débit expiratoire de pointe le matin au lever.
Le débit expiratoire de pointe quantifie le passage de l‘air dans les grosses branches du patient. C’est un débit d’air dont la valeur est fonction de l‘énergie du patient a réaliser cette épreuve. La mesure de ce débit ale très gros avantage de se faire a l‘aide d’un petit appareil portatif, le débitmètre de pointe, que Ton peut emporter n’importe ou.
Cet asthme nocturne est lie au sommeil, aux productions d’hormones d’origine cérébrale et a Hyperréactivité bronchique. Mais, en fait, aucun mécanisme ne semble être prédominant, ce qui suggère l‘intervention d’autres facteurs qui restent a découvrir.
Ce type d’asthme est a distinguer de l’asthme diurne a réaction retardée, dont la crise surviendrait la nuit, car il existe des signes durant toute la nuit, au-delà des manifestations évocatrices d’une crise simple.
Nous pouvons dire que l’asthme nocturne est sérieux et qu’il traduit une insuffisance de traitement. Cet asthme nocturne est donc l‘occasion de réévaluer le traitement de l’asthme.