La vieillesse se prépare
Le comportement psychologique, enfin, a son importance, notamment aux moments cruciaux que sont le départ en retraite, le veuvage… C’est le rôle des plus jeunes d’entourer attentivement le vieillard, mais celui-ci, pour conserver son indépendance, ne devra pas s’appuyer entièrement sur eux.
Chacun peut donc agir sur sa santé au troisième âge, de manière préventive surtout, par une bonne hygiène de vie. Les soins ne peuvent que freiner une apparition trop précoce ou anarchique des signes de vieillissement.
Il faut se préparer à vieillir physiquement tout au long de la vie et, psychologiquement, au moins dix ans avant l’âge de la retraite, puis continuer, tout au long de la vieillesse, à mener une vie normalement active, dont on profitera pour réaliser ses rêves, ses passions. La retraite est de plus en plus longue, elle ne doit pas être ennuyeuse.
Le vieillard ne devrait se réfugier ni dans une attitude hostile au monde dont il se sent rejeté, ni dans un passé valorisant. L’attitude saine consiste à accepter le présent et à le rendre, autant que faire se peut, constructif. Ainsi la vieillesse peut-elle devenir une des grandes périodes de la vie, ponctuée de nombreuses réalisations, et donner lieu à un bilan positif.