La fatigue : Quelle conduite tenir vis-à-vis des substances psycho-actives ?
Toute substance qui va, d’une manière ou d’une autre, modifier notre comportement et/ou notre manière de penser, va être déstabilisante et va donc favoriser les fatigues, surtout d’origine psychologique, et donc nuire à leur prévention. Certaines d’entre elles sont excitantes, d’autres plutôt tranquillisantes.
Les excitants
Bien sûr, tout ce qui est excitant – café, thé, sodas ou préparations comportant une de ces deux substances est à prohiber, car ces produits ne font qu’accentuer une tendance anxieuse qui sensibilise au stress. A l’inverse, une boisson chaude le soir avant le coucher, tisane ou lait, est tout à fait recommandée dans le cas qui nous intéresse.
Les tranquillisants
Les tranquillisants, qu’il s’agisse d’anxiolytiques ou d’hypnotiques, présentent souvent des inconvénients importants : ils entraînent une certaine somnolence pendant la journée, une diminution de la mémoire, une accoutumance qui fait qu’on ne peut plus s’en passer et qu’on a parfois tendance à augmenter les doses ; bref, on s’enferme dans une sorte de cocon qui a tendance à masquer les problèmes et les symptômes plus qu’à les résoudre ou à les prendre en compte. Or, la maîtrise de la fatigue nécessite une participation active de la part de l’individu ; qui plus est, une somnolence, là encore, n’est pas à rajouter à la fatigue souvent présente spontanément.
Vous pouvez vous rabattre sur les quelques médicaments anxiolytiques ou hypnotiques qui n’ont pas cet inconvénient ou bien alors prendre des médicaments de médecines alternatives : plantes, homéopathie ou oligoéléments.