La fatigue : Des causes mécaniques et médicamenteuses
Ya-t-il des causes mécaniques?
La grossesse certes n’est pas une maladie, mais la procréation nécessite de grosses dépenses énergétiques de l’organisme pour fabriquer un nouvel être vivant, surtout s’il y a eu plusieurs grossesses précédentes et que l’âge est avancé. De plus, une grossesse gémellaire, une prise de poids importante, une maladie préexistante, augmentent encore cette sensation de fatigue qui pourra d’ailleurs se prolonger après l’accouchement par la classique dépression du post-partum.
En matière d’intervention chirurgicale, la fatigue postopératoire consécutive au choc justifie une convalescence de durée variable en fonction de :
- l’importance de l’opération : ablation plus ou moins importante d’un organe vital, opération à cœur ouvert, opération d’une glande endocrine (thyroïde), etc. ;
- la nature de l’affection ayant nécessité une opération : bénigne ou maligne ;
- la durée de l’acte et surtout de l’anesthésie, puisqu’il s’agit en fait d’une intoxication du système nerveux qui procure un sommeil artificiel, laquelle peut avoir des conséquences neuro-circulatoires visibles surtout chez le sujet âgé (déficit de mémoire, vertiges…).
Donc, toute opération doit être justifiée, réfléchie.
Si l’on envisage le cas d’un accident, tout dépend de sa gravité. La fatigue et la convalescence sont longues pour les polytraumatisés de la voie publique ou les grands brûlés. Il faut noter tout particulièrement, concernant les traumatisés du crâne, surtout s’il y a eu perte de connaissance, le syndrome post- commotionnel associant fatigue, irritabilité, troubles du sommeil, vertiges, voire épisodes dépressifs.
Y a-t-il des causes toxiques ou médicamenteuses ?
Certains médicaments sont de véritables « fabricants de fatigue » : les neuroleptiques tout d’abord, les anxiolytiques, antidépresseurs, hypnotiques, qui dépriment le système nerveux et entraînent une fatigue psychologique ; les diurétiques, qui entraînent une perte importante d’eau et de sels minéraux (potassium tout particulièrement) ; les coupe-faim, qui aboutissent souvent à une restriction calorique drastique entraînant une fatigue physique et morale ; enfin, certains hypertenseurs, antiulcéreux, pilules contraceptives… La liste n’est pas exhaustive : il faut attentivement lire la notice d’utilisation de chaque médicament.
Outre les toxiques déjà mentionnés : tabac, alcool, excitants, il faut citer les autres drogues, qu’elles soient douces (cannabis) ou dures (cocaïne, héroïne), qui entraînent, à plus ou moins long terme, des ravages tant sur le plan somatique que sur le plan psychologique et une fatigue avec déconnexion de la réalité.
Enfin, il faut parler des intoxications professionnelles par oxyde de carbone, certaines vapeurs de diluants, métaux lourds comme le mercure, le plomb, etc.
Il ne faut pas oublier les intoxications endogènes d’origine métabolique, qu’il s’agisse d’un diabète de type maigre, insulinodépendant, ou de type gras, d’une augmentation du cholestérol ou d’une hyperlipidémie, d’une augmentation de l’urée sanguine témoignant d’un début d’insuffisance rénale, d’une augmentation de l’acide urique témoignant d’une goutte. Toutes ces affections métaboliques, par l’intermédiaire de la circulation sanguine, vont entraîner l’encrassement cellulaire et donc une fatigue plus ou moins marquée.
Une réponse pour "La fatigue : Des causes mécaniques et médicamenteuses"
Bonjour,
Je me suis de cette fatigue incessante tout au long de ma grossesse. C’est quoi la remède enfaite?