Facteurs de risque individuels
• Vulnérabilité familiale
De nombreuses études ont montré que les enfants de 3arents souffrant de dépressions récurrentes (uni ou bipolaires) 3nt un risque accru de dépression. Et ce risque est d’avant plus élevé que les manifestations dépressives des parents étaient précoces.
On peut dire, grâce aux études dites d’agrégation familiale et d’étude de jumeaux, que les troubles dépressifs ont une part génétique. Il a été montré aussi que ces enfants issus de parents Réprimés avaient un risque accru d’acres troubles : les troubles anxieux d une part, et les troubles du comportement d’autre part.
dans les études de familles avec troubles anxieux, un lien entre troubles anxieux des parents et troubles anxieux de l’enfant peut être évoqué. Pourtant, à part pour le trouble panique, il est difficile actuellement d’établir une continuité entre les troubles anxieux observés chez les enfants et ceux observés chez les parents.
Comme nous l’avons évoqué, on peut observer une vulnérabilité aux troubles anxieux chez des enfants de parents dépressifs.
Le mode de transmission est donc complexe et le rôle des variables environnementales est important.
• Tempérament
La notion de tempérament fait référence aux variations individuelles de réactivité et de comportement. Les caractéristiques tempéramentales sont d’origines biologiques, observables dès la naissance, stables dans le temps. Les chercheurs étudient les liens entre les traits tempéramentaux et la vulnérabilité aux troubles psychopathologiques.
Différentes études ont dégagé des éléments intéressants : des scores élevés d’émotionnalité chez les garçons et les filles, et des scores bas de sociabilité chez les filles sont prédictifs de scores élevés d’anxiété et de dépression.
Une forte émotionnalité est associée à un risque élevé de trouble psychiatrique quel qu’il soit.
Des études ont montré l’existence de cette inhibition comportementale dans la survenue d’anxiété de séparation, d anxiété généralisée et phobies. Le mécanisme favorisant la survenue de ces troubles anxieux implique les parents : par leurs attitudes de surprotection et d’hypercontrôle, ces parents eux-mêmes anxieux favorisent le maintien de l’inhibition comportementale chez les enfants.
L’inhibition a été décrite comme favorisant aussi l’apparition de dépression.
En résumé, on peut dire qu’une forte émotionnalité, une faible sociabilité et une forte inhibition jouent un rôle dans la survenue des troubles anxieux et dépressifs. Mais cette vulnérabilité est non spécifique.
L’ attachement et les expériences négatives précoces
Le rôle de la qualité de l’attachement entre un enfant et sa ère (ou son substitut) est reconnu depuis de nombreuses années comme étant un facteur important dans le développement de l’enfant et l’apparition ultérieure de troubles psychopathologiques. Pourtant le rôle négatif d’un attachement perturbé n’est pas spécifique, et peut intervenir dans de nombreux troubles.
De même, des expériences négatives précoces avec la figure d’attachement peuvent favoriser une vulnérabilité susceptible de favoriser l’apparition de troubles lors de la réactivation de ces expériences précoces par d’autres menaces d’abandon ou de conflit.