Compléments alimentaires : la vérité sur les apports quotidiens recommandés (AQR)
La première notion évidente, mais encore difficile à faire admettre par un grand nombre de scientifiques conservateurs et butés, est que l’alimentation ne suffit plus pour apporter la quantité nécessaire de vitamines et minéraux à l’ensemble de la population. Les raisons de cet état de chose sont pourtant très simples à comprendre : réduction énorme des dépenses physiques, due aux progrès technologiques, à la mécanisation et réduction du travail, les équipements ménagers, et ceci non compensé par le sport.
Par voie de conséquence, les apports caloriques ont été diminués. Par exemple, en France la population a diminué (Ici 15 % sa consommation de 1965 à 1981. Avec moins de calories sont apportées moins de vitamines et minéraux. A l’opposé, l’apport en graisses et sucres a augmenté, or, ces deux aliments sont très pauvres en vitamines.
D’autre part, les aliments consommés ont subi des traitements industriels : lavages, épluchages, raffinage, pasteurisation, pré-cuisson, voire irradiations ce qui leur font perdre à plus de 70 % leur teneur en vitamines.
Les aliments sont déjà au départ appauvris par leur mode de production : engrais synthétiques, pesticides, herbicides, cueillette avant maturation, frigo et congélateurs, conservants, etc.
Malgré ces évidences et les études scientifiques publiées dans le monde, la notion que l’alimentation ne suffit pas à couvrir les besoins minimums est difficile à faire admettre par certains organismes gouvernementaux et de nombreux médecins encore imprégnés par des dogmes vétustes.
Il faut pourtant regarder la vérité en face et en avertir la population, et du moins, aviser ceux qui réclament la juste information et savent se prendre en charge.
La seconde notion est encore plus ardue à faire admettre : les apports quotidiens conseillés sont fortement sous-évalués. Pourquoi une telle erreur d’appréciation ?
Tout simplement par manque de rigueur scientifique et cela est facile à expliquer :
- Les études destinées à fixer les niveaux des apports conseillés sont sans valeur scientifique, soit parce qu’il s’agit d’études métaboliques dont la signification sur les besoins à long terme est nulle, soit parce qu’elles ne concernent que des groupes non représentatifs de la population. Les responsables acceptent difficilement le dialogue mais sont toujours à la tête des comités de contrôle.
- Les valeurs sont définies et arrêtées selon la méthode du fait accompli, par des comités prenant des décisions en cercle fermé et, là encore, aucune discussion ou consultation avec d’autres spécialistes ne sont ni envisagées, ni acceptées. On peut se poser des questions lorsque l’on sait que la plupart des membres de ces comités sont également salariés ou dépendants des laboratoires pharmaceutiques.
- Les apports conseillés ne tiennent aucun compte de l’action préventive à long terme des vitamines et minéraux.
- Ils ne tiennent pas compte, à aucun moment, des variations de besoins qui existent lors de la croissance, de l’âge, de la grossesse, de l’allaitement, de la ménopause, du suivi d’un régime, des saisons et des variations de la température, de la pratique d’un sport, d’une infection, de la prise de cortisone ou de la pilule, du tabac, de la consommation de café ou d’alcool, de l’habitat, des stress, de l’exposition au soleil, de la pollution, des maladies en cours, de la race d’origine de l’individu, etc. Cela fait beaucoup, ne trouvez- vous pas ?
Les propos alarmistes de certains scientifiques et médecins, prétendant que des doses supérieures aux AQR sont extrêmement dangereuses, que nous voyons de plus en plus fleurir sur les quotidiens, feraient sourire s’il ne s’agissait d’une manipulation extrêmement grave. C’est de la désinformation que je n’hésite pas à qualifier de désinformation crapuleuse.
Heureusement, il reste encore quelques scientifiques et chercheurs « indépendants » ou honnêtes qui résistent encore aux pressions des grands trusts industriels.
La conclusion pratique est que nous sommes obligés de consommer des compléments alimentaires, et en quantité importante, si nous voulons avoir une bonne efficacité non seulement sur la prévention des maladies et de la vieillesse, mais aussi, plus simplement, sur l’état de santé et de forme de notre organisme. Encore faut-il contrôler la qualité de ces compléments alimentaires et cela est encore un autre problème que nous discuterons plus avant.