Premières sorties avec son bébe
Un bébé allaité s’emmène facilement partout et, si vous choisissez bien votre lieu, vous trouverez tous deux de grands bénéfices à ces sorties. En règle générale, attendez une quinzaine de jours avant d’entreprendre les premières sorties. Ensuite, qu’il est bon de sortir, même si les balades ressemblent à une expédition !
Portez toujours un vêtement pratique pour allaiter. L’inquiétude due au changement d’atmosphère peut donner à bébé l’envie d’une tétée sécurisante, même s’il vient de téter. Malheureusement, allaiter dans un lieu public reste un acte peu courant dans notre société, mais vous apprendrez vite à le faire très discrètement.
- Commencez par choisir un lieu calme, non enfumé, où vous pourrez être confortablement installée et détendue.
- Équipez-vous d’un vêtement facile à relever à partir de la taille (pull, tee-shirt, chemisier ample, etc.) et d’un soutien-gorge simple à ouvrir.
- Découvrez votre sein quand bébé est face à vous et prêt à téter : il vous cache alors complètement.
- Prenez le temps d’une vraie tétée.
Première visite chez le pédiatre
A la fin du premier mois est prévue la première visite chez le pédiatre, chez le médecin généraliste ou au centre de PMI, selon votre choix.
Allez-y avec votre conjoint.
Bien renseignés sur la personne qui va suivre votre enfant, vous serez toutes antennes dehors et vous montrerez attentifs à sa façon d’être avec lui.
Quelle communication a-t-il avec l’enfant ? Comment lui parle-t-il ? Vous aurez plein de questions à lui poser et vous apprécierez qu’il prenne le temps d’y répondre.
Ayez une idée claire des priorités et de ce que vous attendez de votre médecin. Il vous épaulera dans votre relation à la santé de votre enfant. Puisque la santé est en majeure partie de l’ordre de la prévention, ses conseils avisés vous aideront, et il est donc important de vous sentir en harmonie avec lui. Mais, là aussi, attention !
De nos jours, on a donné trop de pouvoir à la médecine et on attend trop d’un pédiatre qu’il délivre le « mode d’emploi » de son enfant. Les médecins ont de bonnes réponses à vous offrir dans le cadre de la maladie ; pour le reste (sommeil, dents, allaitement, alimentation…), ils s’appuient sur leur expérience de parents et de contact avec des parents, ainsi que sur leurs recherches personnelles.
Mais sont-ils tous à même de vous apporter cette expérience ?
Sachez redonner sa juste valeur à leur intervention. Sachez aussi que l’allaitement est un domaine mal connu de nombreux médecins ; par conséquent, renseignez-vous bien sur les capacités de la personne que vous choisissez.
Cette visite médicale est le premier rendez- vous de votre enfant. Il n’est pas toujours facile de prévoir sa disponibilité. Prenez donc le temps d’arriver en avance et de l’allaiter dans la salle d’attente.
Ainsi mis en confiance, rasuré, il sera plus détendu pour aborder la rencontre avec cette nouvelle personne.
Les retrouvailles du couple
Se retrouver après la séparation : plaisir et appréhension.
D’autres couples peuvent ressentir une sorte d’appréhension – voire même une peur -, sans bien savoir d’où elle vient ni pourquoi elle est là. Elle est comme un frein contre l’abandon de son corps au corps de l’autre. Peur des entrailles de la femme dont la mémoire du travail, la douleur de la déchirure ou de l’épisiotomie sont encore vives et, surtout, peur que son compagnon ne lui demande plus que son corps ne peut recevoir et donner.
Peur au ventre de l’homme qui a vu, entendu et ressenti le corps de sa femme en proie à l’enfantement. Il ne l’a peut-être alors pas reconnue, l’a découverte étrangère à lui.
À la fois fasciné et respectueux, il a peur de ne pas être reconnu et admis par ce corps investi de nouvelles fonctions.
Du temps et de la tendresse
Elle éprouve peut-être des réticences à se dénuder et à se laisser toucher. Elle sait bien que son corps porte encore les traces de la grossesse et de l’accouchement. Pendant un certain temps, il peut aussi lui paraître étranger. Son corps a donné plus qu’il ne l’a jamais fait : il a donné la vie à un être nouveau, l’a mis au monde et le nourrit de lait de sa propre fabrication. Ce corps esi} tellement donneur qu’il a surtout besoin de recevoir : recevoir du réconfort, des caresses, des câlins, et même des félicitations pour avoir accompli un tel exploit. Voilà ce que la nouvelle mère attend de l’autre, même si, pour l’instant, son corps ne correspond plus à l’image antérieure. Elle veut être aimée malgré et au-delà de tout. D’où cette peur de ne pas être entendue, et surtout d’être transgressée. Cette demande peut effrayer l’homme, qui n’est pas toujours sûr d’être à la hauteur pour y répondre. Alors pourquoi ne pas se servir de la parole comme relais pour révéler et élucider les sensations avant que celles-ci ne créent un blocage ? Parler avec son compagnon ou sa compagne, lui exprimer ses réticences, ses peurs, c’est déjà les désamorcer. Pourquoi ne pas se laisser
Les retrouvailles après une épisiotomie
La cicatrisation d’une déchirure, et surtout d’une épisiotomie, se fait en deux à trois semaines. Les tissus intimes, qui ont été traumatisés, renforcent la crainte d’avoir mal pendant la pénétration.
Forcer le passage ne ferait qu’ajouter des barrières et risquerait de les laisser longtemps fermées. La douceur, la patience et les caresses apprivoiseront les tissus, de même que les masser avec de l’huile de germe de blé après la toilette ou pendant les préliminaires de l’amour les assouplira pour les rendre plus accueillants.
Le frottement de la pénétration est aussi un bon massage pour la cicatrice !
Encore une fois, prenez votre temps. Il se peut très bien que, dans ce premier mois après la naissance, vous n’ayez ni le désir ni la disponibilité de faire l’amour ; mais l’inverse est tout aussi possible. II n’existe heureusement aucune norme à ce sujet. Seul le rythme propre de chacun doit être écouté, et respecté.
La présence de bébé dans la chambre : pour ou contre ?
Les premières nuits après le retour à la maison, vous serez tous deux un peu suspendus au souffle et aux moindres petits bruits de votre bébé ; vous n’êtes pas encore habituée à l’avoir à côté de vous et non plus « en » vous. La question de garder bébé dans la chambre des parents se pose souvent au retour à la maison. Vous seuls pouvez y répondre, en tenant compte des priorités et des désirs de chacun. Chaque solution présente des avantages et des inconvénients. Sa présence dans votre chambre simplifie certainement l’allaitement comme nous l’avons détaillé.Certains parents dorment mieux car ils sont rassurés par cette proximité, alors que d’autres préfèrent, pour garantir leur sommeil, la séparation d’une cloison. Ce qui est sûr, c’est qu’il est fréquent d’entendre que la présence du bébé dans la chambre inhibe les comportements amoureux.
Vidéo : Premières sorties avec son bébe
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Premières sorties avec son bébe
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