Pourquoi allons – nous consulter ?
En règle générale, c’est par un symptôme ou une attitude qui nous semble inadéquate et qui fonctionne comme un signal d’alarme que nous apprenons que nous allons vers une santé défaillante ou un équilibre émotionnel instable, puis vers la maladie. Ce signal nous dit que quelque chose ne va pas. Si nous attendons trop, si nous n’écoutons pas, nous engageons un processus de déséquilibre de plus grand en plus important. Plus le déséquilibre dure, plus notre organisme va engager un mode de survie. Peut-être ressentirons-nous cette perturbation sous la forme d’une migraine, de brûlures à l’estomac, de phases de déprime, de douleurs articulaires, de troubles du sommeil ou d’autres maux encore. Dans la vision de l’énergétique chinoise traditionnelle, ces symptômes indiquent qu’il y a quelque part une perturbation dans le flot de l’énergie « Ch’i ». Les raisons pour lesquelles nous allons chez un kinésiologue sont en général liées à nos signaux d’alerte.
Les signaux d’alerte
Toutes les possibilités existent : certaines personnes attendent comme résultat de ne plus avoir le symptôme, d’autres de sortir du schéma qui les a conduites au signal. D’autres encore, après la disparition du symptôme, veulent se réconcilier davantage et vivre plus en résonance avec elles-mêmes et éviter de retourner vers les sources du stress. Les personnes qui viennent me voir sont en général motivées par au moins l’une de ces raisons, et ces trois principaux aspects vont se conjuguer entre eux. Vous trouverez ci-dessous des repérages d’attitudes qui vous permettront de déceler un ou plusieurs signaux d’alerte.
Il y a les manifestations physiques, qui peuvent être :
- une fatigue chronique
- un épuisement physique
- le manque de punch
- un sommeil difficile, peu réparateur
- une douleur récurrente traitée médicalement mais persistante.
D’autres sont des manifestations émotionnelles, c’est-à-dire :
- J’ai une trop grande émotivité.
- Je pleure facilement, je suis touché(e) par les évènements extérieurs.
- J’ai trop de colère contenue ou exprimée.
- Je n’ai envie de rien.
- J’ai le sentiment d’être exclu(e), non aimé(e).
- Je suis affecté(e) par une séparation affective (divorce, déménagement, deuil, conflit de famille).
- Je ne suis pas reconnu(e) pour ce que je fais pour aider.
- J’ai un fort sentiment d’injustice.
D’autres encore sont des manifestations mentales, c’est-à-dire :
- J’ai un petit vélo qui pédale jour et nuit dans la tête, je ne me repose jamais.
- Je fais de sempiternelles listes de choses à faire et à gérer.
- Je prévois tout, j essaie de penser à tout et pour tout le monde.
- Je n’ai pas une minute de repos.
- Je ne finis pas ce que j’entreprends.
- J’ai une organisation de métronome, lorsque soudain, crac ! il y a un grain de sable, puis deux… et c’est la panique !
Pour les enfants, les signaux d’alerte se détectent souvent par leurs difficultés relationnelles avec les autres enfants ou avec les adultes (timidité, inhibition, agitation, colère), ou par leurs difficultés scolaires, d’apprentissage de la lecture, de mémorisation, de concentration, la confusion des lettres, des sons ou bien encore par leur agitation permanente…
Cette liste n’est pas exhaustive, mais ce repérage peut vous servir à ne pas sombrer dans la culpabilité ou la déprime devant certaines de vos attitudes ou de vos impossibilités, elles sont inhérentes à l’humanité. Nous ne devons pas négliger l’importance des signaux d’alerte. Ils sont un garde-fou pour repérer que notre équilibre est en danger.
Le stress et ses conséquences
Le stress nous empêche de manifester notre potentiel.Il en résulte principalement :
- une perte de mémoire lors des examens, des entretiens
- une mauvaise concentration, une difficulté à mobiliser ses ressources
- de la confusion mentale
- de l’indécision
- de la difficulté de priorisation des objectifs
- l’impossibilité de vision et de choix
- l’absence de confiance en soi
- des tensions musculaires, l’impossibilité de se relaxer, de lâcher
- de la peur
- la perte de l’estime de soi
- des problèmes relationnels.
Dans ces cas-là, notre corps ne peut plus « gérer ». Nous essayons de toutes nos forces, mais nous n’atteignons pas nos objectifs. Si l’intensité et les difficultés ne se dissipent pas, certains signes vont apparaître. Selon les personnes et leur façon de fonctionner, voici ce que l’on va voir apparaître sur le plan mental :
- la déprime
- l’apathie
- l’épuisement mental
- la colère envers nous-mêmes et la dévalorisation
- l’irritabilité
- l’anxiété puis l’angoisse
- l’accablement
- la négation des problèmes, etc.
- le petit vélo dans la tête qui pédale jour et nuit.
Comment le stress agit en nous
Quand l’être humain est soumis au stress, des blocages se forment, l’énergie ne circule plus librement dans son corps. Les pratiques kinésiologiques permettent d’identifier et de réduire les tensions infligées par le stress et, par des exercices appropriés, vont réactiver la libre circulation de l’énergie dans le corps. Maintenant que nous avons vu les signaux d’alerte, les conséquences du stress sur votre comportement et sur votre état émotionnel, voici à quoi nous raccorde le stress. En effet, tous les comportements mettant l’individu en danger ou en survie vont l’emmener immédiatement vers des schémas préexistants. Je veux dire par là qu’ils ont été construits par des stress de même nature. Il enclenche des processus de survie (lutte, fuite ou inhibition) enfouis dans le cerveau depuis des temps archaïques. Ainsi, le stress déclenche dans l’organisme une série d’automatismes qui modifient l’état physique et psychique, sans que l’on puisse intervenir. Il apparaît comme un mécanisme naturel d’adaptation et, dans des cas plus intenses, de survie. Voici les schémas les plus connus dans lesquels vous pouvez vous retrouver enfermé(e) sous l’effet de stress ou d’émotions intenses :
- les peurs ancestrales
- les attitudes et comportements de la ligne des générations précédentes (parents – grands-parents)
- les addictions (augmentation de la consommation d’alcool ou de tabac)
- la recherche de coupables ou de causes
- le découragement
- l’agressivité ou la passivité
- le fatalisme
- la crainte de l’avenir
- l’absentéisme ou les retards fréquents
- le fait de devenir des bourreaux de travail
- la perte de productivité
- la propension aux accidents
- le retrait de la vie sociale
- le changement d’habitude alimentaire
- les problèmes sexuels
- le changement des habitudes de sommeil.
Nous sommes ici dans une vie perturbée dans son écologie. L’individu dans sa totalité est comme une coupe qui, au fil du temps, sc remplirait de tous les vécus stressants et, à un moment donné, cette coupe est pleine ! Nous devenons alors fragiles, émotifs, en pleurs ou en colère pour un rien ! Nous ressentons un peu plus les douleurs, la fatigue est là, ! souvent l’insomnie l’accompagne. Le futur est sombre et gris. Quels sont les signes physiques qui peuvent apparaître lorsque nous avons dépassé les premières phases de stress, quand notre corps ne s’adapte plus ?
- les maux de tête
- le mal au dos
- les palpitations
- les infections, maladies
- les douleurs de toutes sortes
- les brûlures d’estomac
- les insomnies
- la sensibilité allergique, les affections cutanées
- la constipation
- l’épuisement physique
- la perte ou excès d’appétit
- la perte ou le gain de poids, des nausées, etc.
Les améliorations attendues
Mais comment le fait d’être libéré d’émotions et de schémas change-t-il notre vie ? L’approche kinésiologique, en enlevant le poids des charges émotionnelles, permet de libérer la capacité d’exister plus sereinement. Ainsi, au lieu de nous trouver engagés dans des comportements inadéquats et souvent inconfortables pour nous, nous augmentons notre potentialité à mieux vivre. Voici ce que nous pouvons en attendre :
- l’amélioration de notre capacité de mémoire, plus de concentration et de présence ;
- la résolution des conflits intérieurs – le respect de soi – l’estime de soi ;
- le développement de ses projets ;
- l’amélioration de la posture ;
- l’autonomisation ;
- la gestion du temps ;
- l’amélioration du bien-être ;
- l’autorisation de sortir des schémas normatifs ;
- la capacité à choisir des priorités de vie ;
- la flexibilité et la souplesse ;
- la capacité de recul sur les situations.