Ostéopathie structurelle et fonctionnelle
Comme nous l’avons déjà vu, John Littlejohn s’est imposé en Grande-Bretagne comme le véritable guide d’une ostéopathie rigoureuse, fondée sur des bases scientifiques reconnues, à l’exigence clinique et thérapeutique affirmée. Sous son impulsion, la doctrine s’est étoffée. La recherche de l’origine de la maladie, l’analyse fine du symptôme, expression de la maladie, tout en conservant le rôle de témoin, est supplantée par l’analyse de ce qui est anormal dans la physiologie. Ce raisonnement selon trois axes oriente le diagnostic ostéopathique, qui s’emboîte toujours avec le principe de vitalité, les propriétés organisatrices du système nerveux central, la fonction régulatrice du système nerveux végétatif, et la relation qu’ils entretiennent avec chaque cellule, chaque tissu, chaque organe.
Il s’attache plus particulièrement à l’étude du système nerveux végétatif, sa segmentation, ses interactions avec le squelette et les organes. Il propose ainsi des repères sémiologiques, symptomatiques et techniques aux ostéopathes. Il précise les caractéristiques de la fameuse contracture musculaire, considérée comme l’un des témoins objectifs de la lésion ostéopathique, présente dans les cas aigus ou chroniques, qui demeure une précieuse indication sur l’état d’irritation des organes et des tissus à distance du rachis.
Le trait commun de la contracture, du changement des tissus et des perturbations des organes, c’est le système nerveux végétatif. La relation structure-fonction est ainsi solidement établie.
Littlejohn a énoncé ce qui deviendra une priorité de la démarche ostéopathique : la quête de la lésion primaire, ou lésion originale ou causale. Il faut que celle-ci soit détectée et traitée pour que la guérison soit définitive ; la notion de lésion secon¬daire, lésion de maintien ou de soutien (nous dirions aujourd’hui « de compensation ») qui s’installe avec le temps, mérite une attention particulière car son expression symptomatique est très souvent atypique et peut égarer le diagnostic.
Littlejohn a posé comme principe que la lésion primaire est toujours de type sensitif, que les « signaux douloureux » sont les plus importants pour étudier l’étiologie de la maladie, sans oublier que la douleur peut s’éteindre avec le temps. Ainsi la lésion primaire peut-elle se révéler muette au plan sensitif, mais criante au plan purement mécanique.
Dès cette époque, Littlejohn a associé à l’ostéopathie des pratiques diagnostiques et thérapeutiques réflexes en vogue dans l’Europe entière. De nombreux ostéopathes, mais aussi des thérapeutes de toutes disciplines, des médecins, s’inspireront de ces techniques réflexes fondées sur les propriétés du système nerveux végétatif.
En Europe, la doctrine ostéopathique et ses applications intéres-saient les chercheurs. Ainsi, quelques décennies plus tard, les travaux effectués par Spéranski et le laboratoire de Leningrad apporteront une contribution majeure sur la question de l’organisation de la lésion primaire et de ses manifestations. Parmi leurs conclusions, nous en retiendrons deux : elle peut être responsable de changements organiques ou fonctionnels qui peuvent atteindre différents organes et tissus et par extension le corps entier. L’effet de l’irritation dépend en grande partie du terrain et du système nerveux. Autrement dit, la maladie et son traitement concernent le patient dans sa propre organisation et sa globalité.
La communauté ostéopathique s’est ralliée à ce concept holistique de la maladie et à sa définition multifactorielle, à l’obliga¬tion d’une approche thérapeutique globale.
Le système nerveux étant le grand responsable de la désorgani-sation dans la maladie, il faut donc tenter une stratégie ostéopa-thique de réorganisation pour modifier l’état de déséquilibre et revenir à l’équilibre physiologique, c’est-à-dire assurer la réparation et la défense du corps.
Comment reconnaître ce que les ostéopathes appellent la « lésion ostéopathique » au rachis ? C’est relativement aisé pour le praticien expérimenté. Il suffit de « bien toucher ». Elle associe une très grande sensibilité au toucher (hyperesthésie) des tissus paravertébraux (de chaque côté de la ligne des épineuses), des tissus sous-jacents (peau, muscles, tissu conjonctif dont nous parlerons plus loin), des changements musculaires tels que rigidité, contracture, avec des seuils d’excitation réflexe moteur affaiblie, des modifications touchant le système nerveux végétatif localement ou à distance en altérant les fonctions de certains viscères, et une douleur variable dans ses caractéristiques, sa topographie et son intensité, locale ou lointaine.
Le cercle vicieux s’installe rapidement et l’évolution peut se faire à bas bruit, sur plusieurs années, sans aucune manifestation symptomatique. L’entité « lésion ostéopathique » intéresse au plan purement anatomique des muscles, la peau, des articulations et leur appareil de maintien, et les organes. Pour tenter de comprendre, il faut « plonger » obligatoirement dans les antécédents du patient lors de l’interrogatoire. On peut adopter une autre méthode qui consiste à interroger le corps grâce à une palpation fine, subtile, orientée, une « écoute » des tissus (frottements, densité), une recherche des points réflexes.
La manifestation ostéo-articulaire de la lésion ostéopathique, que les contemporains appellent « dysfonction articulaire », sera traitée par manipulation appropriée. Il s’agira de rompre le cercle vicieux, définitivement si c’est possible, pour revenir à l’état d’équilibre physiologique. Ces altérations fonctionnelles ne sont pas toujours reconnues par le patient comme des symptômes.
En même temps que les physiologistes s’attelaient à la doctrine de A.T. Still, les anatomistes et les biomécaniciens se mettaient au travail. Ils se penchaient avec un regard totalement différent que celui de leurs prédécesseurs sur la vertèbre, les ligaments, le disque intervertébral, mais aussi sur les systèmes de contention des articulations périphériques, les systèmes de transmission des forces et des mouvements, les axes et les plans de glissement des surfaces articulaires. Rien n’a échappé à leur passion d’explorer et, pendant des décennies, l’aventure ostéopathique commencée à Kirksville (Missouri) s’est perpétuée dans les collèges de médecine ostéopathique ou de médecine classique du monde entier. Ces résultats ont servi de piste aux générations d’ostéopathes présents et à venir.
Carter H. Downing et son recueil de description anatomique appliquée, d’observation anatomo-fonctionnelle, de notation bio-mécanique avec de subtiles descriptions des systèmes de compen-sation, la précision et la variabilité des techniques manipulatives sur l’ensemble de l’appareil locomoteur, restent tout à fait modernes, sans rides, quoique publié en 1923 au Kansas.
D’autres, tel Harold V. Hoover dans les années 30, focalisaient leur recherche sur le couple « structure-fonction » et avançaient pas à pas sur le chemin de la construction scientifique de la doctrine et de la méthode thérapeutique ostéopathique, c’est-à-dire soigner des maladies.
Il s’est intéressé à l’allergie, a mis en œuvre des traitements ostéopathiques et obtenu des résultats encouragéants. Rappelons que cela se passait dans l’entre-deux-guerres et que les médecins ne possédaient pas les moyens pharmacologiques modernes. Les antibiotiques n’existaient pas.
Si une pathologie laissait supposer la possibilité d’une action manuelle efficace capable de modifier significativement soit la circulation locale, soit la position d’un organe, soit les rapports anatomiques des organes les uns aux autres, alors l’ostéopathe pouvait tenter d’agir.
L’expression symptomatique de la pathologie, infectieuse ou non, passait au second plan, servait uniquement de témoin d’évolution, l’essentiel étant de normaliser des fonctions en utilisant des outils anatomiques. C’est ainsi que Hoover et de nombreux autres se sont attaqués au couple anatomie-fonction viscérale : vésicule biliaire, foie, tube digestif, appareil génito-uri- naire, en mettant soigneusement au point des techniques douces et subtiles de manipulations viscérales. À l’aide d’une parfaite connaissance de la pathologie, de son évolution, et de la clinique, ces pionniers sont devenus capables de s’attaquer à de nombreuses maladies.
La découverte de la pénicilline par Fleming était encore loin, et il fallait de l’audace pour s’attaquer à des maladies si éloignées des troubles habituels de l’appareil locomoteur. Mais l’explosion de la méthode ostéopathique et la volonté de ces pratiquants de la mettre en œuvre partout où c’était possible pour le bénéfice des patients étaient les plus fortes. Les ostéopathes américains ont fait connaître les résultats stupéfiants que procuraient leurs soins sur les victimes de la grande pandémie de grippe de 1919. Chacun garde en mémoire les vingt millions de morts de ce fléau mondial.
Les ostéopathes s’étaient contentés d’utiliser des techniques de normalisation des tissus, de drainage par mobilisation anatomique du thorax et du diaphragme. L’objectif qui consistait à provoquer des décongestions et des désengorgements était atteint. La consé-quence non négligeable de ces succès fut d’asseoir un peu plus l’ostéopathie comme une médecine de terrain. Ces techniques sont toujours enseignées et peuvent être pratiquées par tout ostéopathe ; elles conservent leur intérêt dans certains cas, à côté des antibiotiques, pour la récupération de la fonction respiratoire.
En 1920, H.V Halladay et sa « colonne vertébrale flexible », A. Cathy, H.H. Fryette et bien d’autres, grâce à leurs travaux sur l’anatomie appliquée et la physiologie du mouvement apporteront la contribution la plus riche au chapitre de l’ostéopathie dite struc-turelle.
L’ostéopathie structurelle privilégie l’ajustement des pièces du squelette et la réorganisation de l’appareil locomoteur par des techniques manipulatives. C’est H.H. Fryette, dont l’œuvre est arrivée jusqu’à nous intacte, qui en est le père scientifique. Dès 1903, sa curiosité pour le fonctionnement des vertèbres l’a conduit à inventer une colonne vertébrale montée sur caoutchouc mou afin de mieux comprendre ses mouvements.
C’est grâce aux travaux de Robert A. Lovett sur ce sujet et à leur publication que H.H. Fryette a eu le déclic. C’est ainsi que ses découvertes sur l’organisation des dysfonctions articulaires, des modifications des courbures rachidiennes et des verrouillages au-dessus et au-dessous de la lésion articulaire sont devenues célèbres. Nous y reviendrons.
C’est parce qu’il tenait compte des conclusions des études des anthropologues de l’époque qu’il énoncera une vérité malheureusement oubliée à nos jours : « Durant tout ce million d’années, le rachis semble n’avoir développé aucune des qualités mécaniques qui pourrait l’aider à accomplir sa fonction physiologique de maintien de la position verticale. » Le problème de l’équilibre de la colonne est tellement compliqué que l’espèce humaine n’a pu encore développer une image subconsciente satisfaisante de ce que devrait être une posture normale. « Les mécanismes posturaux nécessitent toujours l’intervention de la pensée consciente.
Après cinquante millions d’années nous n’avons pas avancé d’un pouce sur le chemin de l’automatisation des méca¬nismes de maintien de la posture normale. »
H.H. Fryette, en authentique visionnaire, scellait définitivement notre destin ! Il rejoignait ainsi les conclusions des paléopathologistes modernes dont nous avons mentionné les travaux. Il s’est donc penché sur le levier et les forces qui animent la colonne ver-tébrale, courbe par courbe, dans les différents mouvements.
C’est ainsi que sont nées les lois du fonctionnement du rachis et du bas¬sin qui portent son nom. Mouvements simples ou complexes, segments longs, mouvements dominants en fonction de leur situation dans les courbes, petits mouvements dans le grand mouvement du corps qui s’incline, se tourne, se penche, rien ne sera laissé dans l’ombre. Le caractère éminemment ostéopathique de ses recherches n’enlève rien à la justesse et à la rigueur de ses travaux. Au passage, il complétera les observations de Robert Lovett. il proposera aux ostéopathes une analyse du mouvement détaillée, codifiée, ainsi que des repères de positions anatomiques utilisables pour le diagnostic de la dysfonction et sa correction logique. L’ostéopathe dispose depuis lors d’un cadre pour son action.
L’ostéopathie dite structurelle, que ce soit aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en France, partout où elle est présente et ensei-gnée, se reconnaît dans l’acceptation des principes que Fryette a définis. Les lois de physiologie du mouvement ont servi de base à l’édification de pratiques de correction des dysfonctionnements, que ce soit par manipulation ou non. Ainsi en est-il des techniques de corrections myotensives de Fred Mitchell. En fait, l’ostéopathie qui harmonise les fonctions n’a aucune raison scientifique de s’opposer à l’ostéopathie qui harmonise les structures, puis qu’elles se réclament des mêmes lois physiologiques du mouvement.
Dans les années 60, en France, la publication des superbes ouvrages de physiologie du mouvement et de biomécanique du Dr Kapendji, chirurgien français, ont été accueillis avec enthousiasme par les ostéopathes car ils contenaient les éléments indispensables à l’analyse, à la compréhension et à la mémorisation des parties du tout humain. La biomécanique éclairait enfin les clini¬ciens ostéopathes !
A côté du rachis, le squelette périphérique (pied, genou, hanche, épaule, coude, poignet) passionnait les ostéopathes. Il fallait donner un contenu, un cadre scientifique à toutes ces vieilles techniques venues de la nuit des temps, transmises initiatiquement par la main des rebouteux.
Pas question de les rejeter comme des pratiques sulfureuses ni de les accepter comme des tours de passe- passe mystérieux mais efficaces. Il fallait s’attacher à comprendre, donc retrouver le substrat anatomique et clinique qui commande la manœuvre. C’est la physiologie articulaire qui sera la base des différentes techniques de correction. Bien connaître F articulation, bien comprendre ses mouvements normaux, bien évaluer objectivement les amplitudes de fonctionnement toujours par comparaison avec le côté opposé, ainsi s’établit la doctrine de l’ostéopathie dite périphérique. Les chirurgiens orthopédistes agissent de même.
Pour l’ostéopathe, la loi dite de la « lésion totale » ou globale l’oblige à prendre en compte les interactions entre les mouvements des articulations périphériques et ceux du rachis. C’est l’originalité de son approche clinique, de sa doctrine.
En effet, l’adaptation-compensation régit l’ensemble des mécanismes de l’appareil locomoteur. W. F. Strachan aux États-Unis, puis plus près de nous G. Struyf-Denis en Belgique ont élucidé l’organisation des « suites lésionnelles » et des chaînes musculaires, qui ont renforcé le concept de « l’homme total ». De Grande-Bretagne, selon la tradition de ce pays où les rebouteux ont toujours fait partie du paysage médical, émergeront des spécialistes de l’ostéopathie périphérique.
Si bien qu’on a pu dire, même si certains en sont irrités, que les ostéopathes modernes ne sont que des rebouteux scientifiques. La technique de manipulation périphérique exige subtilité, précision, lenteur, rapidité et beauté du geste. Elle reste totalement non traumatique. Une seule règle en la matière : ne pas forcer l’articulation, car la porte doit s’ouvrir d’elle-même. La direction du mouvement qui corrige doit être en accord avec celle que l’articulation permet dans des conditions normales. L’opérateur doit contrôler en permanence la force, la vélocité de son geste.
L’histoire de l’ostéopathie, comme l’histoire de la médecine, se conjugue au pluriel. Toutes les pièces du squelette ont toujours attisé la curiosité des ostéopathes. Still avait déjà posé ses mains sur un crâne. L’hypothèse que des pressions exercées sur la boîte crâ-nienne peuvent entraîner des réactions sur certains mécanismes en rapport avec les sécrétions des glandes ou la régulation du métabo-lisme avait séduit bien des praticiens. Ce sujet n’avait pas été approfondi. Le coup de tonnerre dans le monde des ostéopathes s’appellera W. G. Sutherland. Le catalogue des mots clés en ostéo-pathie s’enrichira d’une technique nouvelle, la technique cranio- sacrale, et d’un concept, le mouvement respiratoire primaire.
Issu de Kirkville, la Mecque de l’ostéopathie, William Garner Sutherland (1873-1954) s’est passionné pour le liquide céphalo- rachidien qu’il qualifiait de « grande rivière de la vie ». Des années d’expérience pratique sur sa clientèle ont forgé sa conviction que les os du crâne bougent les uns par rapport aux autres, qu’il existe une interdépendance entre cette mobilité et le reste de la colonne vertébrale jusqu’au sacrum, qu’une action est possible sur le liquide céphalo-rachidien qui irrigue le cerveau et baigne la périphérie, par des manipulations des os du crâne.
Il attribuera un rôle clé à la circulation veineuse de retour, à l’intérieur de la boîte crânienne. Les modifications de la fluctuation du liquide céphalo- rachidien sont perceptibles à la palpation. Cela se traduit par une sensation d’objet qui enfle et désenfle, d’une manière harmonieuse (régulière) ou dysharmonieuse (irrégulière). Ces mouvements sont rythmés à l’état normal et dérythmés en cas de maladie locale ou générale, ou perturbés en cas de modifications des tensions et des forces en provenance de l’appareil locomoteur.
Le concept cranio-sacral alimentera les querelles au sein même du mouvement ostéopathique, quoique ses bases anatomiques et physiologiques soient en accord avec la doctrine. L’aspect aléatoire et subjectif de cette palpation sera souligné par de nombreux clini-ciens, ce qui autorisera certains ostéopathes à s’affranchir de l’obligation de rigueur nécessaire à la conduite de l’examen phy-sique auquel personne ne peut se soustraire sans risque d’erreur. Des charlatans qui s’affichent avec l’étiquette « ostéopathe » puis- qu’il suffit de «poser ses mains pour guérir » s’engouffrent dans ce créneau porteur de la « guérison par les mains qui soignent sans manipulations ». La controverse avec la médecine orthodoxe se développera autour de cette fameuse mobilité des os du crâne, qui sera toujours contestée malgré l’imprimatur de chercheurs reconnus par la communauté scientifique. Bougent-ils ou ne bougent-ils pas ? La question n’est pas tranchée.
Quant aux techniques, ce ne sont, pour les détracteurs, au mieux que des techniques de guérisseur, au pire que des gris-gris. Certains ostéopathes pour qui l’ostéopathie doit rester structurelle, n’adhéreront pas au concept, rejetteront la technique cranio-sacrale en bloc comme une pratique suspecte, comme toutes les techniques dites fonctionnelles, puisqu’elles excluent les manipulations.
A mi-chemin entre les deux courants, des ostéopathes se rallieront au concept tout en maintenant leurs préférences pour la manipulation capable de débloquer le sacrum indissociable de l’anneau pelvien. D’autres, des inclassables, se sépareront du courant structurel et tenteront de développer d’autres techniques classées fonctionnelles avec un zeste de concept, une pincée de suggestion, une main un peu louche. Il va sans dire que le plus souvent l’efficacité thérapeutique ne peut être attribuée à l’ostéopathie. La ligne jaune qui sépare l’exercice médical du reste a été franchie. La vie tumultueuse de la méthode de W.G Sutherland n’est pas près de s’éteindre.
A la suite de Sutherland, la recherche s’est accélérée grâce à l’utilisation de la technologie moderne, aux moyens financiers importants mis à la disposition des chercheurs, même si ce ne sont pas ceux de l’industrie pharmaceutique. Des cliniciens et des thé-rapeutes ont publié leurs observations et leurs résultats, qui seront toujours critiqués par la communauté scientifique médicale pour « absence de rigueur scientifique ». Autour de H.I. Magoun, de R. Becker et bien d’autres, la Sutherland Cranial Teaching Foundation continuera de dispenser son enseignement et de former des praticiens respectueux des principes, des règles d’application du concept et des techniques.
Vidéo : Ostéopathie structurelle et fonctionnelle
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Ostéopathie structurelle et fonctionnelle
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