Médecines douces et maladies chroniques
Toutes les maladies mortelles ou chroniques que la médecine occidentale n’est pas en mesure de guérir suscitent une demande de traitements alternatifs à laquelle répondent de très nombreux thérapeutes de métier ou d’occasion. Les objectifs que visent ces derniers ne sont pas tous les mêmes et sont aussi importants à considérer que leurs techniques proprement dites si l’on veut que de tels recours soient sans danger et éventuellement utiles.
Le premier souhait des patients, dont personne ne saurait contester le bien-fondé est d’être soulagé. Ainsi le malade atteint de sclérose en plaques demandera-t-il bien sûr que les poussées douloureuses et handicapantes soient soulagées, raccourcies, raréfiées et qu’elles ne laissent pas de séquelles. Le porteur d’une hépatite chronique d’origine virale souhaitera être moins fatigué, obtenir un ralentissement de l’évolution… Il apparaît donc légitime de chercher tous les moyens susceptibles d’atténuer les douleurs, de faire disparaître des symptômes pénibles. À ce titre, les propositions de nombreuses médecines douces peuvent attirer les patients . Ainsi, pour reprendre l’exemple de l’hépatite contre laquelle la médecine occidentale se trouve encore assez démunie l’homéopathie comme la phytothérapie proposent des traitements qu’elles considèrent comme efficaces,surtout au début de la maladie.Au remède spécifique Phosphorus qui doit d’ailleurs être manié par des thérapeutes expérimentés, certains homéopathes ajoutent diverses préparations visant un soutien de l’immunité.Le docteur Tubéry, lui, propose une plante africaine, tandis que d’autres font appel aux pharmacopées indienne, tibétaine ou chinoise. De façon générale cependant, l’homéopathie,la phytothérapie, l’acupuncture, l’oligothérapie, les thérapies corporelles douces comme la relaxation, peuvent être des adjuvants intéressants, non seulement pour leurs effets directs sur la maladie en cause, mais aussi pour leurs éventuels bienfaits indirects. Les représentants de telles médecines apportent souvent une écoute attentive à leurs patients, écoute qui peut déjà constituer une aide en elle-même et éventuellement déboucher sur d’autres mesures adjuvantes, susceptibles d’améliorer la qualité de vie des malades, et parfois de diminuer les doses de médicaments allopathiques et/ou leurs effets secondaires.