L'ostéoporose : L'interrogatoire et l'examen clinique
L’interrogatoire précise la consommation d’alcool, de tabac, la prise intercurrente de médicament agissant sur le tissu osseux (corticothérapie, traitement thyroïdien, héparinothérapie, anticonvulsivant) ou la présence de signes témoignant d’une ostéoporose secondaire.
L’interrogatoire recherche des épisodes de douleurs rachidiennes aiguës, dorsales ou lombaires, témoignant d’un tassement vertébral, des fractures des os longs, du bassin. Ces douleurs ont un caractère mécanique et l’état général est conservé. Ces épisodes douloureux peuvent se répéter, immobilisant chaque fois le malade durant trois à quatre semaines. La survenue d’une fracture périphérique ne pose généralement aucun problème de diagnostic. Elle devra être confirmée par des clichés radiographiques. Par contre, il est parfois plus difficile de mettre en évidence une fracture vertébrale. C’est pourquoi, il est important de mesurer la taille du patient à chaque consultation. Une diminution de 1 cm ou plus fait évoquer une nouvelle fracture et justifie des radiographies du rachis.
Enfin, l’interrogatoire recherche les effets secondaires éventuels des thérapeutiques en cours, évalue la compliance et le respect des règles d’administration. Cela est particulièrement important pour les bisphosphonates en prises hebdomadaires et les injections quotidiennes de parthormone.