L'ostéoporose : Chute et patients âgés
Le premier point à évaluer est le risque de chute. En effet, la prévalence des chutes est très importante chez les patients âgés, même en bonne santé.
Les chutes peuvent être en rapport avec une cause évidente qu’il faudra rapidement traiter comme :
- un malaise ;
- tin drop-allack ;
- un vertige vrai ;
- tin déficit netirologique ;
- tin médicament introduit récemment.
Le bilan de cluite doit cependant rechercher :
- tin alcoolisme ;
- Line prise médicamenteuse inadaptée ;
- Lin trouble de la vision ;
- des troubles cognitifs ;
- une dénutrition ;
- Lin trouble de la marche et de l’équilibre ;
- Line soLiffrance psychique ;
- Lin mauvais chatissage ;
- un environnement à risque comme Lin sol instable, des obstacles
imprévus ou Lin mobilier inadapté.
Le pronostic vital est rapidement mis en jeu chez le vieillard après une fracture. Il ne faut pas oublier de chercher une complication directement en rapport avec le traumatisme :
- contusion ;
- plaie ;
- hématome des parties molles ;
- hématome sous-dural.
La répétition des chutes peut engendrer une appréhension importante qui risque d’entraîner la perte de la marche et de l’autonomie. Cette appréhension est amplifiée par l’incapacité de se relever seul et parfois par le souvenir pénible d’être resté plusieurs heures au sol. Souvent, même sans fracture, les patients considèrent que la chute a changé leur vie.
Retrouver une bonne autonomie
La reprise de l’autonomie est le but du traitement des fractures. Le traitement chirurgical et médical d’une fracture ou d’un tassement vertébral doit en effet permettre une reprise de l’activité le plus vite possible. La perte de l’autonomie, le stress de l’hospitalisation, l’alitement, les traitements antalgiques qui peuvent entraîner une confusion et une constipation sont autant de complications d’une fracture. Cette perte d’autonomie est un des facteurs du pronostic vital.
L’importance de l’apport vitamino-calcique
Chez la personne âgée, l’apport nutritionnel correct est déterminant en particulier en calcium et en vitamine D. En effet, un apport calcique réduit et le plus souvent associé à un déficit en vitamine D entraîne un bilan négatif et une hyperparathyroïdie secondaire de compensation qui aggrave la perte osseuse surtout après 70 ans. L’apport calcique quotidien devrait être de 1 500 mg/jour chez la personne âgée et l’apport vitaminique D de 800 Ul/jour en totalisant les effets de l’exposition solaire, l’apport alimentaire et un supplément médicamenteux qui doit être systématique dans une majorité de situations. L’apport protidique permet avec l’exercice physique de maintenir les masses musculaires.
Un traitement de risedronate peut réduire le risque fracturaire fémoral si la densité minérale osseuse fémorale est basse, cet effet s’ajoutant à celui obtenu par le supplément vitamino-calcique