Les types du diabéte
Le diabète de type 1
Ce type de diabète représente environ 10% de tous les diabètes et survient généralement chez le sujet jeune mais peut se voir à tout âge.
IL se caractérise-paf une destruction des cellules (3, en rapport le plus souvent avec un processus (auto-anticorps dirigés contre des antigènes de la cellule p). Son installation rapide et l’expression clinique de la carence insulinique est souvent évidente :
Yasthénie manifeste
syndrome polyuropolydipsique majeur
Au maximum est réalisé un tableau de cétose voire de céto-acidose.
Le diagnostic de diabète de type 1 est en générai évident et la recherche de marqueurs d’auto-immunité comme l’exploration de l’insulino-sécrétion n’ont presque pas d’indication dans la pratique clinique quotidienne.
Ce type de diabète peut s’associer à d’autres affections autommtraçes maladie se Basedow, thyroïdite de Hashimoto.
Le diabète de type 2
Le diabète de type 2 est la forme la plus répandue de diabète (80 % de tous les diabètes), dont la fréquence croit dans les pays développés mais aussi dans les pays en voie de développement.
Dans notre pays, plus de 10 % des adultes de plus cfe 30 ans en milieu urbain sont diabétiques et le tiers voire la moitié desçæy-est ent non diagnostiqués.
Le risque de développer un diabète de type 2 augmente avec üâae. l’existence d’antécédents familiaux de diabète, la présence d’une surcharge pondérale et chez les femmes qui ont des antécédents dé’Biabète gestationnel
Ce type de diabète est complexéet associe :
-une insulinorésistan avec insulinopénie relative,
-ou une diminution prédominante de l’insulinosécrétion associée ou non à une insulinorésistance.
Il survient volontiers chez un sujet ayant des antécédents de diabète sucré et d’obésité dans la famille et qui lui même est ou était obèse (annexe 2).
L’installation est souvent très progressive et plusieurs années peuvent passer entre le moment ou s’installe une hyperglycémie chronique pathologique (>1.26 g/i) et le diagnostic. Cette période asymptomatique explique le fait que le diagnostic puisse être fait à l’occasion d’une complication chronique.
Ce type de diabète se distingue par son association fréquente à d’autres anomalies : -Obésité ou surpoids
-Répartition androïde des graisses -Hypertension artérielle
k-Anomalies lipidiques (augmentation des VLDL (triglycérides), baisse du HDL cholestérol). Cette agrégation fréquente de plusieurs facteurs de risque vasculaire est dénommée l e syndrome métabolique et explique le risque élevé de développer des complications macrovascüîàïrès (athérosclérose) chez les patients atteints de diabète de type 2.
Autre diabètes spécifiques
Le diabète de type MODY (Maturity Onset Diabetes of the Youth) correspond à un défaut de l’insulinosécrétion lié à une anomalie génétique transmise sur le mode autosomiguê dominant. La présence de la maladie dansCXgénérations successives esT fortement évocatrice mais seule la mise en évidence de l’anomalie génétique peut apporter la certitude diagnostique. En effet, ce type de diabète est non insulino-dépendant et peut siraulemn diabète de type2gui lui aussi a une composante Héréditaire nonjregligeable.
Certaines pathoîbgies peuvent, par le biais d’une altération de l’insulinosécrétion ou par une hypersécrétion d’une hormone hyperglycémiantè/ entraîner une anomalie du métabolisme giucidique, qui au maximum aboutira à un diabète sucré.
En général, dans ce contexte, le diabète est un épiphénomène dans l’expression de la maladie causale. Néanmoins, l’association diabète hypertension artérielle doit faire chercher en particulier des éléments en faveur d’une hypersécrétion d’hormones surrénaliennes ou d’hormone de croissance alors que l’association du diabète à la pratique d’un bilan pancréatique (biologie, image ) .
Le diabète constrationnel
Compte tenu de la prévalence du diabète de type 2 dans notre pays, de la prévalence de ¡’obésité chez les femmes et de la fréquence des grossesses après l’âge de 35 voire 40 ans .