Les signes de carence progestative
La progestérone a un rôle de maturation sur la muqueuse utérine ; ia carence en progestérone crée une situation d’hyperoestrogénie relative avec syndrome prémenstruel : pesanteur pelvienne, tension mammaire (mastodynie), œdèmes, prise de poids, irritabilité Les cycles sont irréguliers car non rythmés par une période lutéale et ses règles son: abondantes (hyperplasie de la muqueuse).
L’absence d’ovulation cause une infertilité les signes d’hyperandrqgénie ; voir objectif « hirsutisme »
Une stratégie d’exploitation d’une aménorrhée secondaire en prescrivant les dorsage hormeaux de façon rationnelle
-Interrogatoire doit faire préciser :
– l’âge des premières régies, ie caractère régulier ou non des cycles
– îe caractère brutal ou progressif de l’aménorrhée (après une période de spanioménorrhée)
– les antécédents contraceptifs
– l’existence de bouffées de chaleur
– la prise de médicaments (en particulier hyperprolactinémiants)
– la notion de choc psychologique récent et de variations pondérales . L’examen clinique précise:
– les caractères sexuels secondaires
– l’existence d’une galactorrhée :
– ia présence d’un hirsutisme, d’autres signes de virilisation
– les signes de carence oestrogénique
– les signes d’une affection endocrinienne
– les signes d’une affection générale
– l’examen gynécologique précise la taille et la forme des ovaires et de l’utérus Exploration hormonale
Ei dehors des cas d’aménorrhée, la plupart des dosages hormonaux doivent impérativement être : -atiqués en début de cycle (- avant le !?me j qui suit le 1er jour des régies) [+++3 ]
– la mesure du taux plasmatique de FSH :
un taux élevé oriente d’emblée vers une aménorrhée par atteinte ovarienne
– dans les cas où ia FSH est normale ou basse, Se bilan hormonal doit être complété pa » ia mesure des taux plasmatiques :
d’oestradiol (mais ce dosage est remplacé par le test aux progestatifs +++) o de testostérone, de A4-androsténedione, de DHEAS {voirobjectif hirsutisme») o de prolactine
l’éventuellement, en 2eme intention et pour certaines indications, par un test de stimulation par ia GnRH
– le test au progestatif explore l’imprégnation en oestrogènes endogènes : si ia prise d’un progestatif pendant 10 jours est suivie d’une hémorragie de privation, cela signifia que le taux plasmatique d’estradiol est supérieur à 50 pg/mi.
Hirsutisme et dystrophie ovarienne polykystique
– l »irsutisme est le développement excessif de 1a pilosité dans des territoires normalement glabres rez la femme ; il est à différencier de l’hypertrichose qui correspond à une pilosité excessive dans : les territoires cutanés non androgéno-dépendants (membres, par exemple).
l’hirsutisme est lié à une hyperactivité des androgènes sur les cellules cibles du follicule piso- Eecacée soit par excès d’androgènes circulants, soit par excès de sensibilité des tissus cibles à des
taux circulants normaux
Les androgènes exercent un feed-back négatif sur l’axe gonar’otrope ; un taux élevé peut donc bloquer la libération de FSH et LH et entraîner des troubles des règles et de la fertilité.