Le test musculaire
Le test musculaire est l’outil commun à toutes les Kinésiologies Spécialisées. Le test musculaire est un indicateur de stress, comme l’ont constaté les chiropracteurs américains dans leurs expériences :
- Lorsque nous sommes sous stress, l’énergie disponible pour le fonctionnement du corps est détournée pour gérer le stress (qui consomme énormément d’énergie). La diminution de la quantité d’énergie disponible entraîne un affaiblissement des muscles.
- Quelle que soit la nature du stress, physique, énergétique, émotionnel, etc., si nous sommes sous stress, il y a forcément affaiblissement de la tonicité musculaire.
De manière générale, le test musculaire permet d’obtenir des informations sur les déséquilibres, car il détecte les « courts-circuits » qui affectent le courant d’énergie. Ces informations sont utiles pour effectuer ensuite un équilibrage précis qui rétablit la circulation de l’énergie que le stress a pu bloquer.
Petite explication
Le test fait appel au système orthosympathique ou sympathique et au système parasympathique. Ils font partie du système autonome ou neurovégétatif. Notre vie quotidienne est rythmée par l’alternance des heures d’activité (effort, agressivité, lutte contre une agression) pendant lesquelles le tonus orthosympathique est prédominant, et des phases de récupération (alimentation, digestion, relaxation, sommeil) sous l’action dominante du système parasympathique. Comme nous faisons appel au système sympathique et parasympathique, le test musculaire va réagir de façon binaire. En effet, ces deux parties du système nerveux autonome fonctionnent en inhibition réciproque, l’activation de l’un entraîne le ralentissement de l’autre. Ces deux systèmes distincts fonctionnent à la manière d’une balance à plateaux : quand l’un est en hypofonctionnement, l’autre est en hyper et vice versa. Voilà pour la pure explication physiologique, ensuite toute la subtilité tient aux découvertes successives, depuis les années 1930, des relations muscles, organes, méridiens. Mais l’usage du test musculaire de précision demande de l’expérience et de la pratique pour déjouer les pièges qui peuvent se présenter.
Pourquoi l’appelle-t-on « test de précision » ?
Eh bien, parce qu’il y a une préparation à faire avant de tester. Le praticien et la personne qu’il reçoit doivent, avant la séance, se préparer et faire ce que l’on appelle des prétests pour qu’il y ait le moins d’interférence possible. Les prétests sont des exercices destinés à rendre une séance la plus efficace possible. Les prétests les plus connus sont :
- l’hydratation : boire de l’eau
- le Mouvement croisé, dit « Cross Crawl »
- les contacts croisés
- les switchings droite/gauche
- les switchings haut/bas
- les switchings avant/arrière.
Le test est un indicateur, il n’est qu’une interaction entre deux personnes, une résonance établie en fonction du niveau de la rencontre. Le test musculaire est un outil d’évaluation énergétique, et c’est déjà beaucoup. Il ne répond pas à des questions sur la vie de l’individu, il indique seulement que ce questionnement provoque un stress (une perte de tonirité) et qu’il y a un nœud.
Par exemple, si l’on met la main sur une zone douloureuse, le muscle indiquera une sous-tonicité. Ceci est une information pour le corps, et, avec cette information, au niveau du biocomputer, nous irons chercher, par le test, la meilleure façon de rééquilibrer ce muscle. L’énergie circulera avec plus d’harmonie, et le corps retrouvera une meilleure posture avec moins île tension. Cette technique aide à déterminer les diverses causes des déséquilibres, qui peuvent être de natures très variées : environnementales, relationnelles, alimentaires, mentales (systèmes de croyances…) ou autres.
On l’a vu, les différentes approches kinésiologiques utilisent le test musculaire pour avoir accès à des informations au niveau du corps. Ce support, le test musculaire de précision, est essentiel pour :
- déceler et éliminer les obstacles à la libre circulation d’énergie dans le corps, permettant ainsi l’accès à notre potentiel acquis ou appris ;
- informer le corps.
L’interrogation du corps par des vérifications musculaires est à la base de cette pratique. Tout muscle dit « faible » indique la présence d’un déséquilibre énergétique. Lorsqu’un muscle est dit « fort », on dit dans notre jargon qu’il « verrouille ». À l’inverse, lorsqu’un muscle est dit « faible », on dit qu’il « ne verrouille pas ». Cette approche musculaire s’apparente à un système de biofeedback. C ’est-à-dire à une réponse. Le praticien exerce une pression légère sur les avant-bras de la personne. Ce stimulus génère une transmission à tout le système nerveux qui envoie une réponse par le même circuit. Il s’agit d’obtenir, par l’intermédiaire d’un muscle, une réponse globale, plus complète qu’une réponse verbale qui ne peut refléter que ce qui est conscient. Le stimulus peut être physique ou émotionnel, les réponses se montrent faibles ou fortes selon l’état de stress que ce stimulus provoque chez la personne. Nous pourrions définir cette approche, comme l’art de dialoguer avec l’ensemble corps, afin d’identifier ce qui met en péril notre équilibre. Cela nous permet d’identifier des facteurs de stress très spécifiques (par exemple : un déséquilibre postural, une émotion négative, un trouble visuel, un traumatisme oublié, une peur inconnue, un déséquilibre de latéralité, un dogme, etc.). L’équilibre chimique et physique étant altéré, les cellules du corps entier sont perturbées et la personne se trouve, corps et esprit, dans une fausse situation qui la fera penser ou réagir de manière non adéquate. Le test musculaire en Kinésiologies ne cherche pas à évaluer, comme en testingkinésithérapique ou médical, la force musculaire. Ce test est doux et subtil.