Le déroulement d'une séance de Kinésiologie : Objectifs
Dans la pratique, la plupart du temps le facilitateur-kinésiologue fixe des objectifs orientés vers les domaines que nous souhaitons améliorer. C’est une sorte de contrat passé entre le facilitateur et son client qui définit l’objet de la séance. Le test musculaire permet aussi d’identifier l’équilibrage le plus approprié que le corps demande pour retrouver un meilleur équilibre. Nous pouvons travailler sur le stress généré par la situation, pas sur la situation elle-même, et ce, quelle que soit la nature de la situation. Pour ma part, dans ma pratique, je demande toujours quelle amélioration on désire obtenir. Lors des séances avec les enfants, l’objectif pourra être mimé, dessiné au lieu d’être verbal ; tous les possibles existent. Un objectif doit toujours être clair, ouvert et posé de façon positive (jamais de négation).
Poser un objectif n’est pas chose facile, il est souvent dicté par nos déséquilibres. Pour imager comment procéder pour poser un objectif efficace, nous allons prendre le cas d’une personne qui souffre de mal au dos.
Par exemple, une personne va exprimer : J’ai mal au dos.
Je pourrai immédiatement lui proposer comme objectif positif : J’ai un dos en bonne santé.
Mais, pour affiner, je lui poserai la question supplémentaire suivante : Que pourriez-vous faire si ce dos ne vousfaisait pas souffrir ?
Elle dit alors : Je pourraisfaire du vélo, aller au cours de danse…
Et je lui propose alors l’objectif suivant : Je pratique des activités physiques : promenade, vélo, danse, etc.
En posant ainsi l’objectif, nous allons vers la motivation et à la rencontre de ce qui cause le mal au dos de cette personne, par exemple dans ce cas :
- Elle ne peut pas prendre du temps pour elle et faire des choses qui ne sont pas utiles.
- Elle consacre trop de temps à des tâches utilitaires, mais une partie d’elle manifeste et en a plein le dos des obligations !
J’approfondis le sens de la demande de la personne en distinguant les attitudes, les symptômes manifestés et l’objectif.
Par exemple, dans un objectif de vie où une personne manifeste son objectif en disant « Je n’ai plus envie de travailler dans cette boîte », il serait déraisonnable et trop restrictif de poser « Je change d’employeur ».
L’intérêt est d’amener la réflexion suivante :
Quelles sont les raisons qui me poussent à vouloir changer ?
Qu ’est-ce que ce changement induit dans ma vie, dans mon entourage ?
Est-ce que je veux changer d’employeur ou exercer une activité différente ?
Qu ’est-ce que je veux trouver dans un nouvel emploi :
- un nouveau contexte ?
- plus de créativité ?
- plus d’argent ?
- mon expression ?
- prouver ma valeur ?…
La définition de l’objectif viendra par rapport aux réponses. Il sera peut- être : « J’ai un travail enrichissant qui m’apporte la sécurité financière. »
Les objectifs ouverts sont ceux qui conditionnent le moins l’individu dans une attente particulière et qui vont ouvrir sur une vision plus vaste.
J’ai l’exemple d’une personne qui est venue avec pour objectif de partir vivre à l’étranger. C’était sa seule issue, elle ne supportait plus son environnement professionnel et personnel. Lorsque nous avons eu réglé les traumatismes anciens, elle se sentait à l’aise, heureuse et envisageait très bien de rester en France et d’étudier un départ à l’étranger. Ce n’était plus une obligation de survie, mais un choix et une réflexion plus mûrs. L’objectif que nous avions posé était :
Je fais des choix bénéfiques pour moi-même.
Ce n’est jamais en situation de stress que les décisions et les objectifs de vie doivent être engagés, c’est pourquoi la Kinésiologie est une aide précieuse pour effectuer des choix équilibrés. Nous avançons pas à pas, par ajustements vers ce qui nous convient le plus. En fin de séance, nous ancrons les nouvelles attitudes attendues : Notez quelles sont les nouvelles attitudes que vous pourrez observer et qui indiqueront chez vous un changement.
Quels sont les comportements observables liés à la réalisation de votre objectif?
Soyez prêt(e) à être surpris(e) de ce que vous découvrez de vous-même ou de ce que vos capacités vous montreront de vous. Par expérience, je pense qu’il est bénéfique de travailler sur les déséquilibres fondamentaux, les mémoires, les traumatismes, les valeurs sociales et culturelles qui créent les conditionnements. Les objectifs que vous choisissez doivent être ouverts et éclairants. En séance, après avoir identifié et surtout recruté le stress, à l’aide du test musculaire nous allons sélectionner l’outil prioritaire parmi les méthodes d’équilibrage dont je dispose. Par exemple : le Touch For Health, l’Éducation Kinesthésique avec les 7 Dimensions de l’Apprentissage, l’Adaptogenèse qui s’intéresse aux travers des quatre grands déséquilibres : haut/ bas, droite/ gauche, avant/arrière et intérieur/extérieur à l’amélioration de la posture mais aussi aux difficultés d’apprentissage, à l’évolution de la personne. Il n’est pas facile, sans le test musculaire, de choisir un objectif, car très souvent ce que nous décodons d’emblée n’est qu’une suite d’attitudes inadéquates. C’est ici que le test s’avère pertinent : quand il s’agit de définir l’objectif prioritaire ! En choisissant l’objectif le plus pertinent, nous résoudrons en profondeur les causes qui font apparaître des attitudes perturbées. Vous l’avez deviné, je parle d’attitudes car ce que vous percevez de vous, ce ne sont que les effets de ce que vous vivez en profondeur, ce sont des attitudes !Ce que vous vivez en profondeur n’est que le résultat en chaîne des événements qu’à traversés votre lignée, des péripéties de votre vie personnelle, de formatages éducatifs et plus encore… Nous en parlerons plus en détail au chapitre Vers la prise en compte du passé avec l’approche kinésiologique.