Le complément alimentaire : une denrée alimentaire
La dernière directive européenne a pour but d’améliorer la sécurité et l’information du consommateur. En voici la définition : « On entend par compléments alimentaires les denrées alimentaires dont l’objectif est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée en nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique, seul ou combiné » (Journal officiel du 12/07/2002).
Cela signifie que les compléments alimentaires sont considérés comme des aliments et non des médicaments. Contrairement à ces derniers, ils ne sont donc pas soumis à une AMM (autorisation de mise sur le marché) et les effets revendiqués n’ont pas besoin d’être validés par des études cliniques.
Le statut alimentaire des compléments alimentaires garantit que, tout au long de la chaîne alimentaire, aucun matériau à risque d’ESB (maladie de la vache folle) n’a été utilisé. Cela est vrai aussi pour les ingrédients spécifiques comme les gélatines. Les compléments alimentaires étant considérés comme des aliments, ils doivent respecter les règles de sécurité établies en amont : bonnes pratiques agricoles, limites en résidus de pesticides… Les constituants des compléments alimentaires doivent être analogues ou avoir un effet analogue aux substances présentes dans l’alimentation.
Enfin, la directive prévoit que les formes galéniques autorisées sont les gélules, les pastilles, les comprimés, les pilules, les sachets en poudre, les ampoules de liquide et les flacons munis d’un compte-gouttes.