La tendance au fonctionnement homolatéral de l'éducation Kinesthésique
Quand « apprendre » s’effectue sous l’influence du stress, nous apprenons de manière compensatoire : nous ne synthétisons pas, nous n’intégrons pus, nous répétons. Passer du connu à l’inconnu reste un stress. C ’est ce qui est, appelé en éducation Kinesthésique le mode de repérage. Le mode de repérage est un passage obligé lorsque nous devons appréhender de nouvelle» choses, analyser, détailler. Mais, sitôt le repérage terminé, si notre fonction apprentissage est bien équilibrée, nous retournons à un mode de fonctionnement automatique. C ’est l’incapacité à passer d’un mode à l’autre qui v.i créer les « difficultés d’apprentissage ».
Si nous restons constamment en mode de repérage, cela veut dire que nous sommes toujours en terrain inconnu, nous ne percevons pas le sens de l’expérience, et cela nous amène à vivre en stress. Lorsque cette situation perdure, cela va générer une perte de motivation, une fatigue et une perte de confiance en soi, le mode de repérage sera « non intégré ». Pour être heureux, satisfaits et motivés, nous devons pouvoir intégrer les nouvelles données. Cela doit devenir facile, nous prenons alors confiance en nous, nous sommes dans le connu sécurisant qui nous permet d’aller explorer plus loin avec plaisir et envie.
Si nous sommes toujours dans l’inconnu, donc toujours en mode de repérage et si cette situation est répétée longuement, l’apprentissage sera alors lié au stress. « Apprendre » n’est plus un plaisir, mais nécessite un effort continu. Dans toute situation nouvelle, notre façon erronée d’apprendre se mettra en route ! Nous avons mémorisé un mode d’apprentissage sous stress, nous ne savons plus apprendre de façon intégrée et facile. Tout ce qui est nouveau est stressant, nous sommes privés du désir d’explorer et de découvrir.
Dans un contexte d’étude, de formation, bref d’apprentissage, nous passons sans cesse du connu au moins connu. Cette démarche vers l’inconnu doit partir d’une base sereine, si nous restons toujours dans l’inconnu parce que rien ne s’intégre, nous sommes perpétuellement en tension dans l’apprentissage. L’état idéal pour apprendre de manière intégrée
Les bases de la kinésiologie
C’est-à-dire avec l’ensemble de son potentiel est perdu. Le schéma de l’apprentissage est ancré sur un mode déséquilibré.
Étant donné que toute nouveauté est un apprentissage, dans notre vie quotidienne nous sommes toujours en train d’apprendre, de résoudre île nouvelles situations. Si, enfants, apprendre était une difficulté, nous mirons peut-être du mal aujourd’hui en tant qu’adultes à gérer les impressions , les changements.
Les mouvements de Brain Gym et les équilibrages pratiqués en séance établissement le modèle naturel d’apprentissage et permettent de retrouver lies automatismes intégrés.
(Quelquefois nous sommes en fonctionnement homo latéral parce que nous « déconnectons ». C’est le terme que nous employons quelque- lois quand nous n’arrivons plus à gérer une situation, quand les mots ne (tous viennent plus spontanément, quand nous ne nous rappelons plus quelque chose que nous connaissons pourtant bien.
Nous fonctionnons dans ces moments-là en de façon homo latérale ; nous ne faisons plus appel à l’ensemble de notre potentiel, une partie de nous est sous stress.
pourquoi nous déconnectons-nous ? Si nous faisons trop d’activités sol-licitant prioritairement un fonctionnement nous mettons, sans nécessité, I ensemble de notre organisme à la merci du stress. Les causes les plus courantes de déconnexion dans la vie quotidienne sont celles qui impliquent une surface plane, comme la télévision, les jeux vidéo, la lecture. En effet, l’œil n’étant pas fait pour voir à plat, mais plutôt en profondeur en focalisant des milliers de fois à la seconde, les surfaces planes le stressent.
Les traumatismes physiques ou émotionnels, le manque d’eau ou l’alimentation déséquilibrée, l’exposition excessive à la pollution de environnement figurent aussi parmi les causes de « déconnexion ».
Si trop d’activités stressantes pour l’œil se produisent avant que l’enfant n’ait développé les aptitudes visuelles nécessaires pour repasser à la vision ni trois dimensions, ou si elles l’induisent à ignorer la perception de la profondeur, un stress chronique peut en résulter.
Lorsque nous avons tendance à agir plutôt de façon homo latérale nuit sommes confus et maladroits dans les activités qui font appels à la coordination des deux côtés du corps, comme la nage, la lecture, l’écriture, les jeux de balle, jouer à deux mains… bref dans les activités bilatérales, lorsque demande un contrôle conscient au lieu d’être automatique.
Si une personne a tendance à fonctionner de façon homo latérale depuis son jeune âge, elle ne se rend plus compte de l’effort et de la lourdeur, eu elle le vit depuis toujours. Elle ne peut pas utiliser son potentiel criminalité , Au lieu de se détendre en pratiquant ces activités banales, elle s’épuise, un stresse et devient confuse. Au lieu de ressentir du plaisir, elle est bloquée dans des effort d’auto-contrôlé permanent et ne peut se détendre.
Toute personne à tendance homo latérale a un problème de coordination, plus ou moins important selon le contexte.
Dans des activités telles que la lecture et l’écriture, la latéralité joue lin grand rôle. Ces activités nécessitent la coordination harmonieuse de yeux, des oreilles, des muscles de la motricité globale et de la motricité fine.
- Comment cela se voit-il ?
Prenons l’exemple de la lecture et de l’écriture, qui sollicitent à la fois :
– la motricité fine (la main qui écrit) ;
– la motricité globale (les muscles de la posture doivent rester toniques : nous ne sommes pas écroulés sur nous-mêmes lorsque nom lisons ou écrivons) ;
– les yeux (qui font sans cesse un mouvement d’aller-retour sur le mot puis la phrase) ;
– les oreilles (qui entendent ce qu’on lit ou ce qui est dicté).
Les bases de la kinésiologie
Si sollicitation d’une fonction inhibe (déconnecte) l’autre, nous « MIS, par exemple, soit la posture effondrée, soit la vision perturbée, ou nous n’entendrons plus, ou encore notre main sera crispée.
Lorsqu’une personne qui se développe de façon homolatérale aura donc des difficultés dans toutes ses activités. Elle souffrira plus facilement de peur et lit manque de confiance et se conduira de façon rigide, de plus, se tenir tin ses jambes risque de lui demander des efforts constants. Tandis que la lin sonne qui a développé et intégré un mouvement bilatéral se conduit souple, libre et intégrée. Tout en bougeant, elle peut faire plusieurs choses en même temps, mobiliser ses yeux, son écoute.
Il est qu’une personne est capable d’utiliser l’ensemble de son potentiel,il s’oriente vers un fonctionnement harmonieux en tant qu’unité physique , mentale et émotionnelle. Elle peut, en même temps, bouger et penser , elle peut parler et en même temps écouter ce qu’elle dit, elle peut dire et en même temps lire ce qu’elle écrit. Elle peut s’investir avec tout nu n être dans une tâche donnée. La personne intégrée vit de choses et de pensées neuves, spontanées et créatives. Même les tâches les plus simples »ont agréables et deviennent l’expression créative de soi.
I ‘apprentissage intégré consiste en des passages continus entre le mode automatique et le mode de repérage intégré.
Bref , chez le bébé la phase du « ramper » est très importante !