La peau, son eau et les hormones
La peau commence à vieillir, à devenir terne, flétrie, avec, dans les cas accusés, des cernes, quand elle se déshydrate.
Or, avec l’âge, quand la peau perd son eau, ce n’est plus comme dans la jeunesse pour ces imprudences que l’on commet si souvent: bains de soleil trop prolongés, manque de boisson, abus des diurétiques et des laxatifs, excès d’alcool, régimes sans sel, mauvais soins, mauvais produits cosmétiques, par exemple.
C’est une question hormonale; les hormones ovariennes et surrénaliennes ont la propriété de fixer l’eau (on s’en aperçoit quand on « gonfle », avant les règles).
Aussi le vieillissement de la peau est-il sensible au moment de la ménopause, quoi qu’on fasse comme traitements locaux pour la protéger.
Pour conserver plus longtemps sa jeunesse, il faut maintenir son imprégnation hormonale. Il ne peut être question de suivre un traitement, uniquement pour améliorer l’épiderme; mais si, l’âge venu, vous vous
interrogez sur l’opportunité d’un tel traitement, faites entrer ce point de vue en ligne de compte. Un rééquilibrage hormonal influence de façon tangible l’état de la peau. Les estrogènes, par exemple, agissent doublement, à la fois en jouant sur la peau, qui est une «cible» privilégiée, et en stimulant de nombreux métabolismes.
Cela est valable pour l’ensemble de l’organisme, dans la mesure où le vieillissement est lié à l’insuffisance hormonale, qui n’en est qu’une des causes.