La kinésiologie appliquée
Il s’agit d’un test musculaire élaboré par un chiropracteur américain, G. Googheeart, dans les années soixante. Ce n’est pas un test neurologique destiné à vérifier la force du muscle. L’étude va plus loin et concerne la globalité de la personne qui se soumet à l’épreuve.
L’opérateur peut instaurer un dialogue avec le corps du sujet en dépassant son contrôle mental conscient. Les résultats sont stupéfiants et expliquent que le test fasse tache d’huile vers les thérapeutiques les plus diverses.
En quoi consiste le test et que veut-on obtenir ?
On veut vérifier si un muscle peut se bloquer ou non.
En général, on utilise le deltoïde pour le bras et le quadriceps pour la cuisse. Le muscle perd sa fonction de blocage chaque fois que le sujet se trouve en état de stress. Il suffit de se remémorer un état de stress, quel qu’il soit, agréable ou pénible, pour débloquer le muscle qui redevient inerte.
Il ne s’agit pas d’un jeu… Notre corps n’oublie pas ce qui l’a fait souffrir depuis notre naissance. Les moindres détails sont archivés dans les rayonnages de notre mémoire et imprègnent nos tissus et nos cellules. Notre corps fait mine de les oublier pour ne plus souffrir. Cependant, le trouble demeure fermement dans les profondeurs de cette « banque de données » et provoque des affections de toutes sortes. Ce test arrache le souvenir à l’inconscient et le ramène à l’état conscient : la force du muscle s’évanouit d’un coup comme au moment du stress. Il suffit pour cela d’une très légère pression exercée vers le bas pendant 2 ou 3 secondes par l’opérateur.
Décrivons par un exemple comment se réalise ce test. Prenons le muscle deltoïde d’une personne qui souffre de douleurs lombaires. Le bras doit être tenu horizontalement. Le patient touche une de ses vertèbres (par exemple L4) avec un doigt de sa main libre. Si le deltoïde peut se bloquer, la vertèbre touchée n’est pas en cause. Elle l’est si le bras cède à la pression.
Le test peut aussi être effectué sans que le sujet touche sa vertèbre. C’est l’opérateur qui se charge de tout. Avant de faire le test, il formule intérieurement une pensée ou bien l’exprime à voix plus ou moins haute (« La vertèbre L4 est-elle la cause de ce lumbago ? »). Il peut ainsi remonter jusqu’au fait, aux circonstances d’apparition et à la nature du stress en formulant un fait, un lieu, une émotion, un type d’événement. C’est le déblocage musculaire qui confirme son hypothèse.
Naturellement, le test s’insère dans un large cadre anamnestique, sémiologique, instrumental. Il peut indiquer une lésion, une situation, un souvenir, un fait, mais cela n’a pas une valeur causale absolue.
Ce qui est plus important pour le patient, c’est de pouvoir revivre des sensations, des émotions, des vibrations mentales liées à l’événement stressant : cela lui permet d’éliminer en quelque sorte les effets pathogènes du « refoulement », processus psychologique inconscient de défense du Moi, selon Freud.
La mémoire tissulaire nous confirme le diagnostic d’une maladie, notamment le diagnostic différentiel. Les examens instrumentaux peuvent aussi confirmer la thérapie : le test kinésiologique donne des indications sur la validité des remèdes à prescrire. Comme cela se produit dans le domaine de la bioénergie (tests de l’électroacupuncture), le médicament à tester dans le cadre kinésiologique est inséré dans le circuit de la mémoire tissulaire, qui contrôle la compatibilité de ce médicament avec la maladie.