La fatigue et le sport
Une surentraînement sportif peut-il entraîner une fatigue réactionnelle ?
Un effort sportif trop intense ou trop prolongé entraîne une fatigue-alarme parfois facilitée ou accélérée par une insuffisance d’hydratation ou d’apport calorique. Un effort physique sportif trop prolongé et/ou en surdosage relatif va entraîner une fatigue réactionnelle, se traduisant tout d’abord par une simple baisse des performances sans que le sujet ressente de fatigue, puis par une apparition de troubles du sommeil en même temps que la sensation de fatigue. Il existe alors souvent une baisse du magnésium et du fer sanguins, associée à un certain degré d’anémie.
L’organisme se consomme ou se consume lui-même. Repos, restructuration de l’entraînement, mesures diététiques doivent être mis en œuvre, sinon on aboutit rapidement à l’épuisement.
Quelles sont les causes d’une fatigue de tempérament ?
Il s’agit d’une fatigue constitutionnelle, durable, au stade de résistance : l’individu « assure », mais difficilement : le clignotant est à l’orange.
Par définition, une fatigue de tempérament est liée à des causes internes à l’individu, et touchant tout particulièrement sa texture psychologique. Nous pourrons donc relever en tout premier lieu les causes concernant un état d’anxiété, de dépression ou mixte, mais aussi les troubles du sommeil qui en sont la conséquence.
Il peut s’agir d’une fatigue primitive faisant suite à une baisse de la vitalité due aux sentiments « noirs » : anxiété, morosité, dépression, ou d’une fatigue secondaire par épuisement due aux sentiments « rouges » : colère, irritabilité, « boulomanie ».