La biomésothérapie et la biomésopuncture
Ces deux méthodes thérapeutiques reposent sur les mêmes principes de base que la médecine énergétique et la réflexologie. Elles peuvent être utilisées dans toutes les pathologies, contrairement à la mésothérapie allopathique qui est limitée thérapeutiquement et dont les médicaments suppresseurs sont biologiquement dangereux.
La biomésothérapie et la biomésopuncture se superposent. La première, qui utilise des aiguilles groupées en batterie, a un rayon d’action plus large ; la seconde s’effectue avec une seule aiguille (micropiqûre) ; elle est particulièrement utile dans le cas de syndromes psychosomatiques et pour les enquêtes psychologiques et psychiatriques.
Ces deux méthodes exploitent les voies de diffusion énergétique ; elles utilisent les points d’entrée orientaux et occidentaux ; elles éliminent les blocages énergétiques perturbateurs.
Il s’agit d’une thérapie étiopathogénétique, qui va au-delà du symptôme.
Le diagnostic est global et énergétique, et il fait référence aux enquêtes de la diathèse, constitutionnelles, biotypologiques et psychosomatiques qui concernent le malade. La thérapie utilise trois mécanismes en synergie (réflexogène, biochimique et tissu- laire). L’objectif visé est la guérison totale du sujet à travers sa guérison moléculaire, tissulaire et organique. La technique intradermique est une des plus adaptées qui soit : grâce à des mécanismes immunologi- ques, elle utilise les récepteurs sensitifs et la formation réticulaire du tronc cérébral. La formation réticulaire est à mi-chemin entre les domaines somatotrope, viscéro- trope et un certain nombre de zones périphériques bien localisées de microsystèmes, comme l’oreille, le pied et la main, qui reflètent sur une surface réduite les structures de l’organisme. Les remèdes employés sont les mêmes que ceux qui sont indiqués en homéopathie et en homo- toxicologie allemande ou italienne.
La biomésothérapie et la biomésopuncture peuvent agir avec rapidité et précision sur ces structures en exploitant les corrélations nerveuses de l’organisme pour activer le plus possible le système défensif du patient. On obtient ce résultat en faisant appel aux notions de base des branches suivantes : réflexologie, homéopathie, homotoxi- cologie, acupuncture, auriculothérapie, neuralthérapie, podologie, massage chinois, shiatsu japonais, cryothérapie, thermothérapie.
Les instruments
- Des seringues avec un cône de 2,5, 5, 10 et 20 cm3. La petite seringue est utilisée pour les microvaccinations, les injections sous-palpébrales, les micropiqûres (biomésopuncture). Les grandes seringues sont adaptées aux cocktails médicamenteux et nécessitent l’emploi d’aiguilles groupées en batterie (biomésothérapie).
- Une aiguille qui s’adapte au cône de la seringue, pour aspirer les remèdes à injecter.
- Une aiguille qui s’adapte au cône de la seringue, que l’on utilise pour injecter des remèdes (une canule de 3, 4, 6 ou 8 mm de long). La meilleure est celle de 4 mm, pratiquement indolore et qui provoque rarement d’écoulement sanguin.
- Un système d’aiguilles regroupées en batterie linéaire ou circulaire. Il permet d’effectuer des multi-injections alors que le patient ne perçoit qu’une seule aiguille. Le système d’aiguilles regroupées en batterie linéaire est utilisé pour les implants paravertébraux, le long du passage des muscles striés, des nerfs, dans les cas de névralgies, d’artérites, etc. Le système d’aiguilles regroupées en batterie circulaire ou ovoïdale (3, 5, 7, 10, 12 ou 18 aiguilles selon la zone à infiltrer) est utilisé pour la cellulite, la coxarthrose, etc.
- Le multi-injecteur, pistolet qui permet de faire une série de micro-injections, est facultatif. Il ressemble à la « fleur de prunier » (le petit marteau chinois). Il est doté de quatre petites roues coaxiales avec des micropointes de 1,5 et 5 mm.
N.B. : tous ces instruments ne doivent être utilisés qu’une seule fois.
Les séances d’implant biomésothérapique
Les points de l’acupuncture chinoise
• YU (assentiment) : traitement des troubles des organes ou des viscères reliés à ces points.
• MU (alarme, héraut) : ils annoncent que la maladie est proche ; chacun d’eux concerne un organe ou un viscère ; en outre, ils sont liés aux points YU correspondants et sont donc souvent traités en même temps afin de rééquilibrer le dysfonctionnement d’un organe.
• SHU, qui partent sous le coude et le genou et vont jusqu’aux extrémités distales.
L’infiltration mésothérapique de remèdes biologiques peut activer leurs propriétés thérapeutiques spécifiques.
Les zones segmentaires de Head
Elles mettent en évidence une voie réflexe entre les viscères et la peau.
Le corps humain est divisé en trente segments : cervicaux (de Cl à C8), thoraciques (de T1 à T12), lombaires (de L1 à L5) et sacrés (de SI à S5). Le réflexe cutané-viscéral se manifeste par une petite douleur persistante et par une hyperesthésie. Cela signifie qu’il subsiste une pathologie viscérale.
Les dermalgies réflexes thoraco- abdominales de Jarricot
Ce sont des zones rondes ou ovales douloureuses à la pression.
Thoraciques : cœur, bronches, poumons, œsophage.
Abdominales :plexus solaire (foie, vésicule biliaire, pancréas, estomac, côlon, anse sigmoïde, rectum) ; plexus rénal (uretère, vessie, urètre) ; plexus hypogastrique (utérus, prostate, tubes utérins, cordons sper- matiques) ; plexus ovarien et testiculaire.
Les points d’électroacupuncture (EAV)
Il y en a huit : point lymphatique, de l’allergie, de la peau, des dégénérescences (grasse, articulaire, du mésenchyme, organique, nerveuse) (voir page 94).
Les points auriculaires
Les points du pied
Conclusion
Ces techniques s’adressent à un vaste public et sont promises à un bon avenir.
Elles permettent d’agir immédiatement sur le plan thérapeutique, y compris là où le personnel médical doit affronter les cadres étiopathogénétiques complexes et torpides de malades « difficiles » qui ont derrière elles un passé anamnestique compliqué – lequel demande très souvent un certain nombre d’examens instrumentaux et de laboratoire pour y comprendre quelque chose – et des rythmes biologiques altérés. Cela concerne les patients intoxiqués par des dégradations écologiques et des habitudes malsaines, avec des symptômes chroniques et altérés par les effets secondaires des différents médicaments de synthèse chimique. L’approche biomésothérapique et biomésopunctrice bénéficie de l’aide que peuvent apporter les autres disciplines qui ont leur dénominateur commun dans la médecine naturelle et dans la réflexologie. La voie intradermique devient incontournable et est d’ailleurs la plus adaptée. Les trois mécanismes en synergie, réflexogène, biochimique et tissulaire, vont droit au but en intervenant précisément à l’endroit où se manifeste le stress, et en agissant sur l’organisme sous une forme précise et élective.
Vidéo : La biomésothérapie et la biomésopuncture
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