types de l'obésité
Il est important, lorsqu’on parle d’obésité, d’attirer l’attention sur la définition exacte du terme et sur la réalité qu’il recouvre. En effet, dans notre vocabulaire courant, le mot «obèse» pêche souvent par excès ou par défaut. Du point de vue strictement médical, on parle d’obésité dès qu’un individu dépasse de plus de 20 % son poids idéal, défini selon la formule de Lorenz . La frontière entre le simple excès de poids et l’obésité n’est pas toujours aisée à déterminer, chaque individu présentant des caractéristiques différentes. L’obésité subit la dépendance de deux facteurs. Le premier, génétique, ne s’exprime que si le second facteur (socio-économique) est présent. Certaines circonstances favorisent l’obésité : le stress (par trouble du comportement alimentaire), la diminution brusque des dépenses énergétiques (arrêt du sport), l’arrêt du tabac, les épisodes de la vie génitale chez la femme et la post-trentaine chez l’homme.
L’obésité s’observe habituellement après des conflits psychologiques, des états dépressifs ou une névrose d’angoisse, des traitements neuroleptiques. Exceptionnellement, elle peut survenir après traumatisme crânien, méningite ou problème vasculaire cérébral. Une chose reste primordiale, qui situe les besoins énergétiques en cas d’obésité : l’obèse con somme plus de calories que l’individu sain.
obésité androïde ou gynoïde ?
Dans l’obésité «androïde» (suivant la forme de l’homme) la graisse prédomine à la partie haute du corps au ni veau de la face, du cou et de l’abdomen dans la région supra-ombilicale. La musculature est généralement forte, les cuisses et les fesses relativement minces.
Dans l’obésité gynoïde (suivant la forme de la femme), la graisse prédomine à la partie inférieure du corps au niveau des hanches, des fesses, des cuisses et de l’abdomen dans la région sous ombilicale. L’obésité pathologique est à l’origine de complications ‘qui font toute la gravité de cette maladie. Elle est considérée, par le corps médical, comme un facteur, de risque pour la santé.
Sur le plan thérapeutique, le traitement de base de l’obésité passe par la réduction des apports alimentaires. Il se heurte à deux contraintes : les obèses ne sont pas toujours «hyperphages» (qui mangent trop) et ce régime est le plus souvent mal ressenti. Il faut aussi lutter contre cette sensation de faim et améliorer le vécu de ce régime. Les indications thérapeutiques sont fonction du mode de vie du malade et de ses relations avec l’entourage, ou s’inscrivent dans le cadre d’une pathologie associée. La surveillance de l’obèse doit être régulière et prolongée pour éviter les erreurs alimentaires et surtout l’ennui, mais les échecs restent fréquents.